Bienvenus à cette nouvelle expérience!!!!!

Bonjour à tous et à toutes et bienvenus sur le blog du Département de français. C'est en septembre 2011 que l'on commence à démarrer et c'est avec un mélange d'appréhension et d'excitation qu'on s'y met.

Ce mode d'expression est en vogue sur internet, donc, nous allons en profiter.

Il n'y a pas que nous, Beatriz et Conchita qui allons écrire; à votre tour vous allez pouvoir y participer. Rassurez-vous!!!! On corrigera avant!!!!

Vous allez découvrir sur ce blog toute l'actualité, des conseils, des aides précieuses, etc.

Nous, on le crée mais il faut l'animer. On compte sur vous!!!!

viernes, 30 de abril de 2021

QUE FAIS-TU GRAND-MÈRE




 
C'est sur le net que j'ai trouvé ce magnifique texte. Je l'ai tellement aimé que j'ai eu envie de le réécrire sur mon blog. Bien qu'un peu triste, il m'est allé droit dans le coeur.
Imaginez un petit garçon ou une petite fille demandant à sa grand-mère...


« Que fais-tu grand-mère, assise là, dehors, toute seule ? »
 
Eh bien, vois-tu, j'apprends.
J'apprends le petit, le minuscule, l'infini.
J'apprends les os qui craquent, le regard qui se détourne.
J'apprends à être transparente, à regarder au lieu d'être regardée.
J'apprends le goût de l'instant quand mes mains tremblent, la précipitation du cœur qui bat trop vite.
J'apprends à marcher doucement, à bouger dans des limites plus étroites qu'avant et à y trouver un espace plus vaste que le ciel.
 
« Comment est-ce que tu apprends tout cela grand-mère ? »
 
J'apprends avec les arbres, et avec les oiseaux.
J'apprends avec les nuages.
J'apprends à rester en place, et à vivre dans le silence.
J'apprends à garder les yeux ouverts et à écouter le vent.
J'apprends la patience et aussi l'ennui.
J'apprends que la tristesse du coeur est un nuage, et nuage aussi le plaisir.
J'apprends à passer sans laisser de traces, à perdre sans retenir et à recommencer sans me lasser.
 
« Grand-mère, je ne comprends pas, pourquoi apprendre tout ça ? »
 
Parce qu'il me faut apprendre à regarder les os de mon visage et les veines de mes mains, à accepter la douleur de mon corps, le souffle des nuits et le goût précieux de chaque journée parce qu'avec l'élan de la vague et le long retrait des marées.
J'apprends à voir du bout des doigts et à écouter avec les yeux.
J'apprends qu'il faut aimer, que le bonheur des autres est notre propre bonheur, que leurs yeux reflètent dans nos yeux et leurs coeurs dans nos coeurs.
J'apprends qu'on avance mieux en se donnant la main, que même un corps immobile danse quand le coeur est tranquille.
Que la route est sans fin, et pourtant toujours exactement là.
 
« Et avec tout ça, pour finir, qu'apprends-tu donc grand-mère ? »
 
J'apprends, dit la grand-mère à l'enfant, j'apprends à être vieille !
 
Joshin Luce Bachoux
 
 
 
 

martes, 27 de abril de 2021

JE NE CHERCHE PAS LA PERFECTION





CHAQUE JOUR...



Chaque chose qui t'agace t'apprend à être patient.
Celui qui t'abandonne t'apprend à compter sur tes propres forces.
Ce qui t'énerve t'apprend la compassion et le pardon.
Ce qui t'effraie t'apprend à trouver le courage.
Chaque chose que tu ne peux pas contrôler t'apprend à laisser-faire.


viernes, 23 de abril de 2021

SAVOIR LIRE




» Savoir lire c'est allumer une lampe dans l'esprit,
relâcher l'âme de sa prison,
ouvrir une porte sur  l'univers. »
 
Pearl BUCK ( Femme de Lettres américaine, écrivain, Prix Nobel de littérature(1938) – Extrait de son livre Pavillon de femmes/1946)
 
 
Pearl Buck (1892 - 1973)
 

viernes, 16 de abril de 2021

SEMEZ...





ÊTRE EN PAIX






LA LETTRE





Doucement,
 
Je t'écris, et la lampe écoute.
L'horloge attend à petits coups;
Je vais fermer les yeux sans doute
Et je vais m'endormir en nous. . .
 
La lampe est douce et j'ai la fièvre;
On n'entend que ta voix, ta voix. . .
J'ai ton nom qui rit sur ma lèvre
Et ta caresse est dans mes doigts.
 
J'ai notre douceur de naguère;
Ton pauvre cœur sanglote en moi;
Et mi- rêvant, je ne sais guère
Si c'est moi qui t'écris, ou toi. . .
 
                            Henri Barbusse (1873-1935).
 
 
 

Henri Barbusse (né dans la banlieue parisienne à Asnières, le 17 mai 1873, mort à Moscou le 30 août 1935) est un écrivain français de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle récompensé par le prix Goncourt en 1917 pour Le Feu, roman qui décrit avec réalisme l'horreur des combats des tranchées lors de la Première Guerre mondiale.
 
 

lunes, 12 de abril de 2021

LA VÉRITÉ ET LE MENSONGE



La vérité sortant de l'eau de Jean-Léon Gérôme 1896


Lorsqu'un mensonge prend l'apparence de la vérité, alors, qui s'intéresse encore à la vérité ?
Une belle allégorie qui nous invite à la réflexion.

 La légende raconte qu'un jour la Vérité et le Mensonge se sont croisés.

– Bonjour, a dit le Mensonge.
– Bonjour, a dit la Vérité.
– Belle journée, a continué le Mensonge.

Alors la Vérité est allée voir si c'était vrai. Ça l'était.
– Belle journée, a alors répondu la Vérité.

– Le lac est encore plus beau, a dit le mensonge avec un joli sourire.
Alors la Vérité a regardé vers le lac et a vu que le Mensonge disait la vérité et a hoché la tête.


Le Mensonge a couru vers l'eau et a lancé …
– L'eau est encore plus belle et tiède. Allons nager !
La vérité a touché l'eau avec ses doigts et elle était vraiment belle et tiède.

Alors la Vérité a fait confiance au Mensonge. Les deux ont enlevé leurs vêtements et ont nagé tranquillement.

Un peu plus tard, le Mensonge est sorti, il s'est habillé avec les vêtements de la Vérité et il est parti.
La Vérité, incapable de porter les habits du Mensonge a commencé à marcher sans vêtements et tout le monde s'est éloigné en la voyant nue.
Attristée, abandonnée, la Vérité se réfugia au fond d'un puits.
C'est ainsi que depuis lors les gens préfèrent accepter le Mensonge déguisé en Vérité que la Vérité nue. 

Autrement dit, les gens préfèrent un mensonge bien habillé qui arrange, à une vérité nue qui dérange. Un état de fait qui pourrait expliquer une grande part du mutisme et de l'inaction générale face aux dangers qui nous guettent.
 
 
 

FRIDA KAHLO - L'AMOUR





jueves, 1 de abril de 2021

PREMIER AVRIL




Premier avril, premiers poissons
On vous attend impatiemment
Pour se changer en polissons,
Pouvoir s'amuser autrement !


Attention, regardez bien derrière vous
Des poissons jouent à cache-cache
Ils appartiennent à ces filous
Et voudraient bien qu'on les attache.


Poisson d'avril, gentilles farces
Sont à l'honneur en ce jour.
Il faut alors leur faire face
Ou s'enfuir au fond de la cour !

🐠🐟🐡

Karine Persillet