Bienvenus à cette nouvelle expérience!!!!!

Bonjour à tous et à toutes et bienvenus sur le blog du Département de français. C'est en septembre 2011 que l'on commence à démarrer et c'est avec un mélange d'appréhension et d'excitation qu'on s'y met.

Ce mode d'expression est en vogue sur internet, donc, nous allons en profiter.

Il n'y a pas que nous, Beatriz et Conchita qui allons écrire; à votre tour vous allez pouvoir y participer. Rassurez-vous!!!! On corrigera avant!!!!

Vous allez découvrir sur ce blog toute l'actualité, des conseils, des aides précieuses, etc.

Nous, on le crée mais il faut l'animer. On compte sur vous!!!!

miércoles, 31 de octubre de 2018

FIN OCTOBRE


 
 

Le mois d'octobre se termine et les belles journées aussi !!!
À peine installé, l'automne a déjà fait place à l'hiver. Dans ma région, la neige s'est invitée et sa blancheur tapisse le sol.
Je n'aime pas la neige, sauf son beau manteau blanc dans la belle nature mais… pas sur les routes!
Attention à vous. Belle journée et bisous.
Conchita
 
 

 
 

L'AUTOMNE

 
 
 
L'azur n'est plus égal comme un rideau sans pli.
La feuille, à tout moment, tressaille, vole et tombe ;
Au bois, dans les sentiers où le taillis surplombe,
Les taches de soleil, plus larges, ont pâli.

 Mais l'oeuvre de la sève est partout accompli :
La grappe autour du cep se colore et se bombe,
Dans le verger la branche au poids des fruits succombe,
Et l'été meurt, content de son devoir rempli.

 Dans l'été de ta vie enrichis-en l'automne ;
Ô mortel, sois docile à l'exemple que donne,
Depuis des milliers d'ans, la terre au genre humain ;

 Vois : le front, lisse hier, n'est déjà plus sans rides,
Et les cheveux épais seront rares demain :
Fuis la honte et l'horreur de vieillir les mains vides.
 
 
René-François SULLY PRUDHOMME   (1839-1907)
 
 

 
 
 
 
 

 
 

martes, 30 de octubre de 2018

PRÉPAREZ LES BONBONS POUR HALLOWEEN !!!


 

 

ARRONDIR LES ANGLES



Quel beau beau poème de Thierry Roquet !

Je voudrais aujourd'hui vous faire partager l'émotion que j'ai ressentie lorsque j'ai lu sur le Net Arrondir les angles de Thierry Roquet. Un grand poème, je trouve.
Je ne sais pas grand chose de Thierry Roquet. Je sais qu'il est né à Rennes et qu'il habite en banlieue parisienne.
Je lis souvent ce poème et parfois j'essaye d'analyser d'où vient sa beauté.
J'aime la langue sans afféterie utilisée par ce poète dans ce poème.
 
Arrondir les angles
 
C'est un poème
sur la vie de tous les jours

 parce que
c'est aussi un poème
sur la mémoire
que disait-il, déjà?
que je me lève chaque matin
pour accomplir des tâches
plus ou moins inutiles
c'est sans importance
 
non
ce n'est pas sans importance
parce que
c'est aussi un poème
sur le temps qui passe

 mais je n'ai plus les horaires en tête
il y a quelque chose que je perds de vue
quelque chose de mécanique
que je ne parviens pas
à dire simplement dans mon poème
ce sont les habitudes et les partis pris

 parce que
ce n'est pas un poème
sur la beauté

 je ne sais pas ce qu'est la beauté
ni la laideur je vais de l'un
à l'autre naturellement
 
c'est un poème
sur le doute
sur ce que je ne connais pas exactement
on n'y fait pas grand étalage
du fraternel
parce que
je ne suis nulle part à mon aise

 c'est un poème
comme ça
qu'on écrirait après une brève discussion
avec un mur
et une fenêtre sur la rue
 
en fin de compte
c'est un poème
sur la solitude je crois
Thierry Roquet
 
 
 
 

lunes, 29 de octubre de 2018

LUMIÈRES D'AUTOMNE












 

CONTRAVENTIONS POUR LES "ZOMBIES DU SMARTPHONE"





Les « Smonbies » ou « Zombies du smartphone » : c'est ainsi que sont surnommés ceux, de plus en plus nombreux, qui déambulent dans les rues des villes le dos courbé, les mains en avant et le regard perdu dans l'écran de leur smartphone. Rien ne semble pouvoir les tirer de leur torpeur numérique à commencer par les imprécations des automobilistes qui les voient surgir en travers de la route sans faire attention à la circulation.
 
À Sassari, l'une des principales villes de Sardaigne, les agents de la police municipale ont commencé à lutter contre ce phénomène. Ils délivrent des contraventions à ces « drogués du mobile » qui mettent en danger leur vie et celle d'autrui en ignorant les règles de sécurité les plus élémentaires lorsqu'il s'agit de traverser la rue.
Des amendes symboliques dans tous les sens du terme. Par leur coût modique (22 euros), mais surtout par la prise de conscience d'une attitude qui n'est pas encore prévue dans le code de la route.
 
Ma source: tribunejuive.info
 
 
 
 

MERCI, MERCI, MERCI...




domingo, 28 de octubre de 2018

L'ÉPHÉMÈRE...




"L'éphémère possède un charme merveilleux, un charme d'une brûlante tristesse".
 
"Vieillir dignement, avoir l'attitude ou la sagesse qui sied à chaque âge est un art difficile". 
 
"Le plus souvent notre âme est en retard ou en avance sur notre corps".
 
"La vieillesse ne devient médiocre que quand elle prend des airs de jeunesse".

"Quand on est vieux, qu'on a accompli sa tâche, on a le droit de s'approcher de la mort en silence".

"Je connais bien le sentiment de tristesse qu'inspire la précarité de toute chose, je l'éprouve à chaque fois qu'une fleur se fane. Mais il s'agit là d'une tristesse sans désespoir".

Hermann Hesse
Éloge de la vieillesse




Hermann Hesse

Romancier et poète suisse d'origine allemande (1877-1962) qui, dans ses oeuvres, exposa le désarroi de l'individu en proie à de multiples contradictions et en quête d'idéal.
 
 
 
 

HEURE D'HIVER




 
 
 
 

viernes, 26 de octubre de 2018

CES MOTS DU QUOTIDIEN, PAS SI FACILES QUE ÇA




● Écouter ou entendre?

«Tu écoutes ce que je te dis?», s'exclame votre mère. «Oui, je t'entends!», répondez-vous sur la défensive. Mais cela signifie-t-il que vous avez compris ce qu'elle vient de vous dire? Pas sûr... Entendre ne signifie pas écouter, mais «percevoir par ouïe». Il ne nécessite aucun effort sinon celui de laisser parvenir les sons qui vous entourent à vos oreilles. Tout le monde peut donc entendre votre mère sans lui prêter attention.
Écouter, en effet, c'est faire attention à ce que l'on entend. Du latin classique auscultare, le verbe sous-entend par essence l'idée d'action et donc, de compréhension. Ainsi, lorsque vous répondez à votre mère que vous entendez très bien ce qu'elle vous dit, vous ne mentez pas mais faites vraiment acte d'impertinence.

● Obsèques ou enterrement?

On ne sera plus là pour témoigner de la justesse du mot employé, mais tâchons tout de même de ne pas finir, en commettant une erreur de vocabulaire! «L'enterrement» désigne l'acte d'enterrer, c'est-à-dire «mettre en terre un mort». Le mot comprend également, depuis le XIIe siècle, l'idée de cérémonie funèbre. Mais nul faste ici! L'enterrement se fait dans la discrétion, avec les proches, sans foule ni badauds.
À la différence des «obsèques». Du latin obsequiae «funérailles», le mot sous-entend «une cérémonie et un convoi funèbres en l'honneur d'un défunt», indique le CNRTL. Les obsèques sont un moment de réunion entre intimes, inconnus et curieux. Les «funérailles», pour leur part, qualifient les «cérémonies solennelles qui accompagnent l'enterrement d'une personnalité».
 
 
 
 
● Amener ou apporter?

Peut-on amener les enfants à l'école comme l'on amène un gâteau chez des amis? Rien n'est moins sûr.
Du latin apportare, «porter quelque chose à quelqu'un», le verbe «apporter» s'emploie pour parler d'une chose et «d'un objet inanimé», indique le Trésor de la langue française. Lorsque l'on apporte «une pomme», on la «porte» littéralement avec soi. Pour être correct, on l'utilisera dans des phrases telles «j'apporte mes propres crayons en cours», «apportez-moi le dossier de Mme X», etc.
Précisons que la formule «apporter avec soi» constitue un pléonasme. Le verbe «apporter» signifie déjà «porter avec soi». Il en va de même pour la locution «emmener avec soi».
Le verbe «amener», dérivé de «mener», s'emploie, à l'inverse «d'apporter», pour parler d'animés, d'individus ou d'animaux. Il signifie «mener vers». Pour être exact, on l'utilisera dans des phrases comme «il amène les enfants à l'école», «amène-moi ton frère!» De la même manière que l'on pourra employer le verbe «emmener» avec des gens.
 
● Humble ou modeste?

Ils ne sont pas du genre à étaler leur CV quand ils vous serrent la main ou à se glorifier d'un succès lors d'une soirée. Les personnes humbles et modestes ont ceci de commun qu'elles n'aiment pas à apparaître à la lumière. Petite mais grande nuance tout de même, le modeste, du latin modestus «modéré, mesuré, réservé, vertueux», est «peu fortuné, d'humble condition». Il est celui qui «affecte de se sous-estimer», indique le CNRTL. Le modeste s'emploie également pour parler de choses «sans prétention, dépourvues d'éclat».
Ce qui n'est pas le cas du mot humble, uniquement employé pour parler d'animés. La personne humble, «consciente de sa faiblesse», n'affecte pas la soumission. Elle se pense «faible». Très déférent, l'individu humble s'abaisse volontairement pour aider les autres. Il n'est donc pas étonnant de retrouver celui qui fait acte d'abnégation dans le lexique biblique plutôt que celui qui fait le modeste, et qui parfois en forçant le trait, recherche en réalité les lauriers...

Ma source: lefigaro.fr




miércoles, 24 de octubre de 2018

VELOUTÉ DE POTIMARRON




Ça vous dit pour ce soir, une recette de velouté de potimarron à la saveur très douce et à la consistance onctueuse? Très nourrissant, ce velouté peut être une délicieuse entrée ou un plat principal pour un repas du soir car c'est très léger.

Ingrédients

  • 1 petit potimarron
  • 1 demi litre de lait
  • curcuma, muscade, sel, poivre et paprika

Préparation

Lavez soigneusement le potimarron de façon à éliminer toute trace de terre.
Ne tentez pas de le couper avant cuisson : ce serait difficile. À l'inverse, une fois cuit, vous le couperez sans difficulté.
Mettez-le tout entier dans une casserole avec un fond d'eau, couvrez, portez à ébullition et laissez cuire 15 minutes. Il est important que votre potimarron soit de petite taille afin qu'il puisse tenir tout entier dans votre plus grande casserole.
Une fois cuit, vous le couperez facilement en deux et ôterez la partie du milieu contenant les graines. Il ne vous restera plus qu'à couper la chair en morceaux afin de la mixer avec le lait, le sel et les épices. Vous constaterez que la peau est très fine et peut tout à fait, une fois cuite, être mixée avec la chair. Enlevez donc une partie de la peau mais laissez-en un peu de façon à relever le goût.

Facultatif:

Selon votre goût et votre régime, ajoutez au choix :
  • de la crème fraîche
  • du beurre
  • du lait de coco
  • de la crème de soja
En décoration, parsemez le velouté de quelques graines de courge grillées.


ÊTRE PROFESSEUR DE VIE




"J'aurais voulu être professeur de vie.
J'aurais appris aux enfants, aux adultes aussi, tout ce qui n'est pas dit dans les livres...
Je leur aurais appris les choses délicates de la vie...
Qu'un amour entretenu ne s'use pas.
Que la seule liberté qui vaille d'être vécue est la liberté d'être.
Qu'il est important de prendre le temps de regarder un nuage, de suivre le vol d'un oiseau, de se laisser surprendre par l'infime des choses de la vie.
Qu'il est important d'apprendre à s'aimer, à se respecter, à se définir.
Qu'il est encore plus important de ne pas se laisser enfermer dans les jugements, de résister aux rumeurs, aux idées toutes faites, aux modes.
J'aurais essayé de leur apprendre à remettre en cause leurs croyances quand elles sont devenues des certitudes, pour laisser plus de place à l'imprévisible de la vie."
 
Jacques Salomé -  N'oublie pas l'éternité



martes, 23 de octubre de 2018

LA POMME ET L'ESCARGOT






Il y avait une pomme
 À la cime d'un pommier;
Un grand coup de vent d'automne
La fit tomber sur le pré !
 
Pomme, pomme,
T'es-tu fait mal ?
J'ai le menton en marmelade
Le nez fendu e
t l'oeil poché !
 
Elle tomba, quel dommage,
Sur un petit escargot
Qui s'en allait au village

 Sa demeure sur le dos.
 
Ah ! stupide créature
Gémit l'animal cornu
T'as défoncé ma toiture

 Et me voici faible et nu.
 
Dans la pomme à demi blette
L'escargot, comme un gros ver
Rongea, creusa sa chambrette
Afin d'y passer l'hiver.
 
Ah ! mange-moi, dit la pomme,
puisque c'est là mon destin;
par testament je te nomme
héritier de mes pépins.
 
Tu les mettras dans la terre
Vers le mois de février,
Il en sortira, j'espère,
De jolis petits pommiers.
 
Charles VILDRAC
 
 
 
 

lunes, 22 de octubre de 2018

SALON DE L'EMPLOI FRANCOPHONE À MADRID




Le Service Emploi des Français en Espagne, créé en 2013 par l'Union des Français de l'Etranger, relaie les offres destinées aux francophones à travers son site www.emploi-espagne.org, organise des salons et met en place des activités facilitant l'accès à l'emploi et à la création d'entreprise.

La 3ème édition du Salon de l'emploi à Madrid aura lieu le 25 octobre, de 10h à 18h à la paroisse Saint-Louis des Français (Calle Padilla 9 - Métro Nuñez de Balboa, lignes 5 et 9).

Le salon de l'emploi offre la possibilité aux francophones de rencontrer dans un même lieu tous les acteurs pouvant être utile à leur carrière professionnelle : ils peuvent s'entretenir avec les recruteurs, se renseigner auprès des institutions sur les formations pour évoluer ou de se reconvertir ou prendre conseil auprès d'experts pour faciliter leur intégration sur le marché du travail en Espagne ou créer leur entreprise.

Ma source: lepetitjournal.com

 
 
 

LES NOISETTES


Le temps a fraîchi, les feuilles mortes jonchent les allées, la pluie tambourine sur nos fenêtres… nul doute, nous sommes bien en automne ! D'où le choix d'un petit poème de saison appris par les enfants à l'école.
Joli poème de Tristan Klingsor, Léon Leclère de son état civil. C'était un poète, musicien, peintre et critique d'art français.
Son premier recueil, « Filles-fleurs » date de1895. Il fut également peintre, exposant à partir de 1905 au Salon d'automne, auteur de plusieurs études sur l'art, et musicien avec plusieurs recueils de mélodies, chansons à quatre voix. Boby Lapointe l'a mis en chanson et certains compositeurs dont Maurice Ravel, l'ont mis en musique.




Trois noisettes dans le bois
Tout au bout d'une brindille,
Dansaient la capucine vivement au vent
En virant ainsi que filles de roi.
Un escargot vint à passer :
"Mon beau monsieur, emmenez-moi
Dans votre carrosse,
Je serai votre fiancée"
Disaient-elles toutes trois.
Mais le vieux sire sourd et fatigué,
Le sire aux quatre cornes sous les feuilles
Ne s'est point arrêté,
Et, c'est l'ogre de la forêt, je crois,
C'est le jeune ogre rouge, gourmand et futé,
Monseigneur l'écureuil,
Qui les a croquées.
 
Tristan Klingsor (1874-1966)
 
 
 
 

domingo, 21 de octubre de 2018

PONCTUATION





PONCTUATION

- Ce n'est pas pour me vanter,
Disait la virgule,
Mais, sans mon jeu de pendule,
Les mots, tels des somnambules,
Ne feraient que se heurter.

- C'est possible, dit le point.
Mais je règne, moi,
Et les grandes majuscules
Se moquent toutes de toi
Et de ta queue minuscule.

- Ne soyez pas ridicules,
Dit le point-virgule,
On vous voit moins que la trace
De fourmis sur une glace.
Cessez vos conciliabules.

Ou, tous deux, je vous remplace!
 
 
Maurice Carême