Bienvenus à cette nouvelle expérience!!!!!

Bonjour à tous et à toutes et bienvenus sur le blog du Département de français. C'est en septembre 2011 que l'on commence à démarrer et c'est avec un mélange d'appréhension et d'excitation qu'on s'y met.

Ce mode d'expression est en vogue sur internet, donc, nous allons en profiter.

Il n'y a pas que nous, Beatriz et Conchita qui allons écrire; à votre tour vous allez pouvoir y participer. Rassurez-vous!!!! On corrigera avant!!!!

Vous allez découvrir sur ce blog toute l'actualité, des conseils, des aides précieuses, etc.

Nous, on le crée mais il faut l'animer. On compte sur vous!!!!

sábado, 13 de febrero de 2021

ON NE LAMBINE PAS AVEC L'AMOUR


        

                                                                                                                                                                          
Vous vous en souviendrez sûrement mais, au cas où, demain, c'est la Saint-Valentin. Vous avez d'ailleurs dû constater une multiplication des encouragements à la déclaration amoureuse, chez votre bijoutier, votre boulanger, votre boucher et même, sûrement, chez votre serrurier (les cadenas du pont des arts s'achètent bien quelque part) ! Oui, parce qu'en ce jour le plus romantiquement marketé de l'année, il y a de l'amour (et du kitsch) à toutes les sauces.
                                                                                                                                                                              
Cependant, ici, nous pensons que tous les moments sont bons pour célébrer les papillons dans le ventre et dans le cœur, que l'on soit le 14 février, le 13 février, le 12 décembre ou le 25 août. Faire la Saint-Valentin, c'est très bien mais témoigner votre amour au quotidien, c'est encore mieux. On l'oublie parfois mais l'amour est autant de gestes qu'il est de mots et tous sont nécessaires pour la construction d'une relation de confiance solide, durable et épanouie. En fait, l'amour, c'est comme le sport (et beaucoup d'autres choses) : pour que ça marche, il faut en faire un peu tous les jours, pas une fois tous les six mois !
 
 
 
 

lunes, 8 de febrero de 2021

SOIRS D'HIVER (POÈME)

 
 


Ah ! comme la neige a neigé !
Ma vitre est un jardin de givre.
Ah ! comme la neige a neigé !
Qu'est-ce que le spasme de vivre
A la douleur que j'ai, que j'ai !

Tous les étangs gisent gelés,
Mon âme est noire: où vis-je ? Où vais-je ?
Tous ses espoirs gisent gelés:
Je suis la nouvelle Norwège
D'où les blonds ciels s'en sont allés.

Pleurez, oiseaux de février,
Au sinistre frisson des choses,
Pleurez, oiseaux de février,
Pleurez mes pleurs, pleurez mes roses,
Aux branches du genévrier.

Ah ! comme la neige a neigé !
Ma vitre est un jardin de givre.
Ah ! comme la neige a neigé !
Qu'est-ce que le spasme de vivre
A tout l'ennui que j'ai, que j'ai !...
 
 
Émile Nelligan
 



Émile Nelligan, écrivain remarquable du tournant du siècle, est le poète le plus aimé et le plus admiré du Canada français. Figure romantique à la carrière littéraire tragiquement écourtée, c'est lui qui a fait passer la poésie canadienne-française dans l'ère moderne.

Émile Nelligan est né à Montréal la veille de Noël, en 1879. Ses parents, dont le mariage battait de l'aile, incarnaient les deux solitudes du Canada. Son père, David Nelligan, était un immigrant irlandais peu sensible à la langue ou à la culture canadienne-française. Son travail d'inspecteur des Postes l'éloignait fréquemment de la maison. Sa mère, Émilie-Amanda Hudon Nelligan, était une canadienne-française douée pour la musique,
fière de sa culture et de son patrimoine, et dévote catholique. Sauf pour des vacances d'été avec sa famille dans le village de Cacouna, dans la péninsule gaspésienne, et un court voyage en Europe, Nelligan a passé toute sa vie à Montréal.
 
 
 

martes, 2 de febrero de 2021

CRÊPE OU GALETTE ?





En parcourant le menu des crêperies, les amateurs de gastronomie bretonne sont souvent induits en erreur : les galettes seraient un plat, et les crêpes un dessert. Leur différence ne serait-elle qu'une affaire de salé et de sucré ?
Un peu d'histoire …
En réalité, leur particularité est à la fois sémantique et géographique.
La culture du blé noir - ou de sarrasin - se développe dès le XVIe siècle. La galette, ou crêpe de blé noir, est donc un plat moyenâgeux. Elle était mangée à la main ou trempée dans la soupe pour l'épaissir.

Sa version sucrée n'apparaît qu'à la fin du XIXe siècle, à cause du prix de la farine de froment.
En Haute-Bretagne (située de à l'Est de Saint-Brieuc et de Vannes), on parle de « galette » lorsque la farine de sarrasin est utilisée, et de « crêpe » quand il s'agit de farine de froment pour les recettes sucrées.
Les galettes sont épaisses, et qualifiées en breton de « soupig », signifiant « moelleuses ».
En Basse-Bretagne (correspondant au Finistère, au Morbihan et à une partie des Côtes-d'Armor), on parle de « crêpe salée », ou « crêpe de blé noir » lorsque de la farine de sarrasin est incorporée dans la pâte. Les « crêpes sucrées », ou « crêpes de froment » quant à elles, sont élaborées avec de la farine de froment. Terre peu fertile et rocailleuse, la Basse-Bretagne est une région plus pauvre que la Haute-Bretagne. Pour économiser la pâte, les crêpes étaient en général plus fines et croustillantes (« craz » en breton). De là seraient nées les crêpes dentelles, avant d'être popularisées, en 1886, par une Quimperoise, Marie-Catherine Cornic, qui enroula une de ses crêpes oubliée sur le bilig.
Le terme « galette » en Basse-Bretagne désigne une crêpe de froment bien plus épaisse (semblable à son équivalent anglophone, le pancake), croustillante à l'extérieur et moelleuse à l'intérieur.
Les fameuses galettes de Pont-Aven, biscuits pur beurre, en sont un dérivé éloquent !
Les ingrédients pour les crêpes et les galettes, quelle que soit la région, sont assez similaires : de la farine, du lait et du sel.
Les différences gustatives résident dans le type de farine utilisé, et dans leur épaisseur.
Voici un bonne recette.
 
 
 
Ma source: jaimemonpatrimoine.fr
 
 
 
 

PHRASE DU JOUR