Bienvenus à cette nouvelle expérience!!!!!

Bonjour à tous et à toutes et bienvenus sur le blog du Département de français. C'est en septembre 2011 que l'on commence à démarrer et c'est avec un mélange d'appréhension et d'excitation qu'on s'y met.

Ce mode d'expression est en vogue sur internet, donc, nous allons en profiter.

Il n'y a pas que nous, Beatriz et Conchita qui allons écrire; à votre tour vous allez pouvoir y participer. Rassurez-vous!!!! On corrigera avant!!!!

Vous allez découvrir sur ce blog toute l'actualité, des conseils, des aides précieuses, etc.

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sábado, 5 de noviembre de 2016

LEÏLA SLIMANI. PRIX GONCOURT 2016



Le Goncourt 2016 récompense la nounou infanticide de Leïla Slimani.

Le prix Goncourt 2016 a été décerné jeudi à Leïla Slimani, 35 ans, pour son roman « Chanson douce » (Gallimard). La jeune Franco-Marocaine était considérée comme la favorite pour succéder à Mathias Enard.
 
 


"Chanson douce", son deuxième roman, vient de remporter le prix littéraire le plus convoité, et devrait connaître un succès dément. Qui est-elle ?
 
Leïla Slimani, née en 1981, a grandi à Rabat, au Maroc, dans une famille aisée. «Une bulle protégée», dit-elle, «une existence un peu marginale par rapport au reste de la société marocaine». Son père, né à Fès, était banquier. Il a étudié en France, puis est retourné au pays natal pour devenir secrétaire d'Etat, dans les années 1970. Il a ensuite dirigé une banque, jusqu'à ce qu'un scandale financier lui vaille de tomber en disgrâce. Il est mort en 2004. Sa mère, d'origine alsacienne et algérienne, a été une des premières femmes médecins du pays.
 
Slimani a étudié au lycée français de Rabat, et ses parents parlaient français à la maison, si bien qu'elle parle mal l'arabe. Elle a reçu une éducation progressiste.
 
L'idée de son premier roman lui est venue en 2011, alors qu'elle s’occupait de son fils en regardant la télévision, alors entièrement occupée par l'affaire DSK. Elle décide de donner vie à un personnage féminin à l'appétit sexuel dément. Elle écrit quelques chapitres, qu'elle fait parvenir à l'éditeur Jean-Marie Laclavetine, qu'elle a rencontré un peu plus tôt pendant un atelier d'écriture organisé chez Gallimard.
 
Slimani dit être une «grande lectrice de faits divers». Elle a un jour découvert dans la presse l'histoire, aux États-Unis, d'une nounou portoricaine qui avait assassiné les enfants qu'elle gardait, et qui n'avait jamais su expliquer son geste. Dans "Chanson douce", couronné par le prix Goncourt, elle transpose l'affaire à Paris. L'occasion de raconter le rapport de la nouvelle bourgeoisie française à la lutte des classes, de parler de l'opacité de la folie humaine, et de retraiter quelques souvenirs d'enfance:
« J'ai grandi au Maroc, qui est un pays où on a encore des nounous à domicile, mais aussi des gens qui travaillent et vivent chez vous, a-t-elle dit au "Point". Cette façon d'être à la fois des intimes et des étrangers, cette place à l'écart, m'a beaucoup interrogée. Souvent, j'ai assisté à des situations qui m'ont brisé le cœur. Je voulais explorer ce terreau d'humiliation possible, sans dire que c'est une explication possible du meurtre – je n'y crois pas.»
 
Ma source: nouvelobs.com
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 

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