L'automne met dans les lilas
D'étranges fleurs que nul ne voit,
D'étranges fleurs que nul ne voit,
Des fleurs aux tons si transparents
Qu'il faut avoir gardé longtemps
Qu'il faut avoir gardé longtemps
Son âme de petit enfant
Pour les voir le long des sentiers
Pour les voir le long des sentiers
Et pour pouvoir les assembler
En un seul bouquet de clarté
En un seul bouquet de clarté
Comme font, à l'aube, les anges
Les mains pleines détoiles blanches…
Les mains pleines détoiles blanches…
Maurice Carême
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