Il n'y a pas la moindre sagesse dans ma vie.
Pas non plus de folie.
Je ne sais pas au juste ce qu'il y a dans ma vie.
La vie peut-être, simplement confondue avec la solitude, la sagesse ou la folie.
Pas non plus de folie.
Je ne sais pas au juste ce qu'il y a dans ma vie.
La vie peut-être, simplement confondue avec la solitude, la sagesse ou la folie.
-La solitude occupe ma maison à un point incroyable de sans gêne. Elle ne laisse rien en dehors d'elle, sauf la page blanche.
C'est lorsque j'écris que je suis le moins seul.
-La solitude, quand elle monte dans un couple, est terrible, malfaisante.
Quand elle entre chez moi, elle est – comment dire: détendue. Elle a ses habitudes, sa place faite.
-La solitude est une maladie dont on ne guérit qu'à condition de la laisser prendre ses aises et de ne surtout pas chercher le remède, nulle part.
J'ai toujours craint ceux qui ne supportent pas d'être seuls et demandent au couple, au travail, à l'amitié, voire, même au diable ce que ni le couple, ni le travail, ni l'amitié ni le diable peuvent donner : une protection contre soi-même, une assurance de ne jamais avoir à faire à la vérité solitaire de sa propre vie.
Ces gens-là sont infréquentables.
Leur incapacité d'être seuls fait d'eux les personnes les plus seules au monde.
Leur incapacité d'être seuls fait d'eux les personnes les plus seules au monde.
Christian Bobin, extrait de “L'épuisement”.
No hay comentarios:
Publicar un comentario
Nota: solo los miembros de este blog pueden publicar comentarios.