Les noms des notes : Do, Ré, Mi, Fa, Sol, La, Si, Do sont issus d' une poésie religieuse chantée, L'hymne à Saint Jean-Baptiste, écrite vers 770 après J.C. par le bénédictin lombard Paul Diacre.
C'est le musicien italien Guido d'Arezzo, qui en constatant que l'hymne s'élevait à chaque vers fit ressortir les premières syllabes et celles qui suivent l'hémistiche (moitié du vers) et leur attribua leurs noms et un son de plus en plus haut.
Voici le texte en latin :
Ut queant laxis resonare fibris
Mira gestorum famuli tuorum
Solue polluti labii reatum
Sancte Iohannes
Traduction :
Pour que tes serviteurs fassent résonner
les prodiges de tes hauts faits
par leurs cordes vocales bien souples,
efface le péché de leur lèvre souillée
Saint Jean.
Afin de mieux établir les variations d'un chant, il créa une modulation pour la note B à laquelle il ajouta le « B molle » et le « B quadratum ». De là se généralisa à toutes les notes l'appellation « bémol » et « bécare ».
La note Ut est la seule commençant par une voyelle. Elle a été remplacée par « Do » au XVI ème siècle par les religieux italiens. Do étant la première syllabe de Domine (Seigneur en latin).
La note Si est obtenue par les initiales de Sancte Iohannes à qui était destiné le poème.
Les notes Ré, Sol, Ut constituent le mot résolution. Le suffixe io se trouve dans Iohannes.
L'analyse musicale utilise désormais ce terme pour exprimer « la manière satisfaisante pour l'oreille d'enchaîner une dissonance à une consonance ».
La note Sol rayonne au milieu du mot résolution. Il s'agit bien sur du soleil.
Les notes Fa et La peuvent se lire en verticale et forment ainsi une croix latine.
Enfin la note Mi représente la plus grande et la plus petite valeur numérologique : mille et unum.
Elle décline ainsi l'idée de l'infiniment grand et de l'infiniment petit.
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