Chers automobilistes parisiens, vous rappelez-vous avoir déjà rencontré un panneau stop sur votre route dans les rues de la capitale ? À moins de l'avoir fantasmé, vous n'avez de toute évidence pas pu en croiser un, pour la simple et bonne raison qu'il n'en existe aucun à Paris !
Le dernier stop que les Parisiens ont pu rencontrer sur une voie publique se trouvait quai Saint-Exupéry dans le 16e arrondissement, à la sortie d'une entreprise de matériaux de construction. Ce dernier avait été installé là pour éviter que les véhicules de chantier ne déboulent sans crier gare sur la chaussée.
Le panneau a cependant été retiré en 2013. Désormais, seuls subsistent quelques panneaux situés sur des voies privées, comme dans les hôpitaux ou les espaces portuaires.
La capitale fait ainsi figure d'exception, puisque les panneaux stop sont plutôt monnaie courante dans les autres villes françaises. Mais, comme à Paris, on aime cultiver la différence, c'est la priorité à droite qui constitue la règle en matière de circulation (et les bons vieux feux tricolores qui, eux, sont très nombreux).
La Préfecture de Police estime que cette disposition relève d'un « choix pragmatique » visant à fluidifier le trafic… au grand désespoir des riverains dont l'insertion à partir des voies secondaires est rendue alors particulièrement compliquée.
Si le Conseil de Paris a voté, en 2017, la réintroduction des panneaux stop à la place de certains feux situés en zone 30, force est de constater que, pour le moment, rien n'a encore été fait dans ce sens : les voies publiques de la capitale ne possèdent donc toujours aucun panneau stop !
Et pour ceux qui oseraient traverser le périphérique pour s'aventurer en banlieue, sachez que ne pas marquer l'arrêt au stop est une infraction qui peut vous coûter 135 euros d'amende, une perte de 4 points et une suspension de 3 ans du permis de conduire.
Ma source: pariszigzag.fr
No hay comentarios:
Publicar un comentario
Nota: solo los miembros de este blog pueden publicar comentarios.