Le petit noir qui fume dans sa petite tasse
Dont la fumée s'enroule comme le jour qui passe.
Celui que l'on commande au café de la gare
Pour calmer les attentes à l'heure du départ.
Celui que l'on vous offre à la fin du repas
Juste avant l'addition avec un chocolat.
Celui que l'on sirote assis en amoureux
En écoutant les notes d'un piano langoureux.
Celui que l'on consomme au tabouret d'un bar
Quand la vie vous assomme et qu'il est tard le soir.
Celui que l'on avale accoudé sur le zingue
Parce que la vie cavale et quand on est en retard.
Alain Hannecart
No hay comentarios:
Publicar un comentario
Nota: solo los miembros de este blog pueden publicar comentarios.