Qui ne connaît pas le Mont de Piété, les petites annonces, l'agence pour l'emploi, l'assistance publique, les journaux ainsi que les Prix littéraires?
Tout le monde bien évidemment! Mais à qui le doit-on?
À Téophraste RENAUDOT cet homme exceptionnel, chercheur et médecin qui soignait gratuitement les pauvres, qui a inventé la solidarité et le mutualisme.
Longtemps oublié, il ressurgit dans nos mémoires par l'intermédiaire d'un Prix littéraire auquel il donnera son nom en 1925: le Prix Renaudot.
À Téophraste RENAUDOT cet homme exceptionnel, chercheur et médecin qui soignait gratuitement les pauvres, qui a inventé la solidarité et le mutualisme.
Longtemps oublié, il ressurgit dans nos mémoires par l'intermédiaire d'un Prix littéraire auquel il donnera son nom en 1925: le Prix Renaudot.
Téophraste Renaudot (1586-1653) Médecin français. Il créa le premier journal français: La gazette de France en 1631 |
Né dans la cité huguenote de Loudun (Vienne), docteur en médecine à dix-neuf ans (1606), un traité Sur la condition des pauvres vaut en 1612 à Théophraste Renaudot un brevet royal pour un projet de "bureau d’adresses". En 1624, ses deux protecteurs Richelieu et le père Joseph du Tremblay font confirmer le brevet. De son côté, Renaudot, installé à Paris, s’est converti au catholicisme. C’est en 1629 que s’ouvre enfin dans l’île de la Cité, à l’enseigne du Grand Coq, son "bureau d’adresses".
À l’origine, c’est un bureau de placement officiel destiné à offrir du travail aux pauvres. Mais très vite, le bureau diversifie ses activités. Renaudot y lance le premier numéro de sa Gazette hebdomadaire, le 30 mai 1631. De quatre puis huit pages, c’est un recueil de nouvelles et de documents officiels, sans commentaire. Le 1er juin 1632, Renaudot édite la Feuille du bureau d’adresses, premier journal d’annonces jamais créé. En 1633, deux ans avant la création de l’Académie française, le bureau d’adresses accueille également des conférences qui sont l’occasion de rencontres et d’échanges d’informations. En 1637, Renaudot y installe un dispensaire de soins gratuits et un mont-de-piété. Commissaire général des pauvres du royaume et historiographe du roi à l’apogée de sa carrière, en 1641, il crée une succursale de son bureau d’adresses, rue Saint-Thomas, aux galeries du Louvre.
Après la mort de Richelieu et de Louis XIII, Renaudot, privé de protecteurs, perd une série de procès qui aboutissent à la fermeture du bureau d’adresses. Il réussit néanmoins à sauvegarder La Gazette qui survivra jusqu’en 1915.
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