Ce 23 septembre marque l'arrivée de l'automne. C'est l'un des rares moments de l'année où le jour et la nuit seront de la même durée. En attendant d'observer le Soleil se dresser au zénith de l'équateur terrestre, voici trois choses à savoir sur l'automne.
1 - Une grande date de l'histoire de France
Cet équinoxe marque un changement majeur de l'histoire de France. Pendant la Révolution française, l'an I de la République est proclamé le 21 septembre 1792. Dans le calendrier républicain, l'équinoxe d'automne marque le début de la nouvelle année. Une organisation qui sera adoptée en 1792 avant d'être abandonnée par Napoléon en 1806.
2 - Au revoir, la chlorophylle
Rousses, jaunes, vertes, les feuilles d'arbres en automne offrent un magnifique tableau de couleurs chaudes. Jusqu'à ce qu'elles tombent. C'est la chlorophylle, un pigment présent en grande proportion dans les cellules végétales, qui donne cette couleur verte à la feuille. Mais, à mesure que la lumière naturelle baisse, la chlorophylle s'efface, et le vert avec elle. D'autres pigments naturels prennent alors le relais, comme le carotène qui donne une couleur jaune, voire orangée, et l'anthocyane pour la couleur rouge. Les chutes de température fragilisent les tissus de la feuille, qui tombe alors, avant de se déshydrater et de sécher.
3 - Une saison de l'art
Certains artistes ont su saisir toute la beauté et la poésie qu'offre cette saison. Dans sa série de portraits Les Saisons, l'Italien Giuseppe Arcimboldo peint L'Automne en 1563, l'un de ses plus célèbres tableaux. Trois cents ans plus tard, en 1873, l'impressionniste Claude Monet représente Argenteuil et la Seine sous les couleurs chaudes de l'automne dans sa toile Effet d'automne. Vincent Van Gogh réalise, lui, sa toile Paysage d'automne onze ans plus tard. Du côté de la musique, c'est Antonio Vivaldi qui fait de l'automne son concerto n° 3, intitulé L'Autunno. Mais, en littérature, cette saison est souvent synonyme de déclin ou de dépérissement. À l'image du poème de Verlaine Chanson d'automne (1866) qui évoque les « sanglots longs des violons », un coeur blessé, des pleurs et le vent qui emporte l'auteur comme une « feuille morte ». Un poème que reprendra le chanteur Charles Trenet un siècle plus tard.
Ma source: lepoint.fr
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