Simone Longobardi |
Encore un mot qui se perd...
On ne dit pas "clochard" mais "SDF". Et alors! Ça change quoi?
La France aurait-elle peur maintenant de certains mots?
Pour les femmes c'est encore plus difficile de se retrouver dans la rue.
On ne dit pas "clochard" mais "SDF". Et alors! Ça change quoi?
La France aurait-elle peur maintenant de certains mots?
Pour les femmes c'est encore plus difficile de se retrouver dans la rue.
Souvent elles se font violer. Il y a des bandes, il y a des vols.
Un sans domicile fixe (SDF), un sans-abri ou un itinérant est une personne qui réside dans la rue ou dans des foyers d'accueil temporairement ou non.
Le mot clochard a tendance à tomber en désuétude à cause de sa connotation péjorative.
Il existe trois hypothèses quant à l'origine de ce mot, le verbe clocher venant du mot latin cloppus signifiant boîteux, le terme pris au sens figuré porterait ainsi toutes les images peu valorisantes qui sont associées au clochard.
La deuxième hypothèse est lié aux cloches annonçant la fin des Halles et l'autorisation de récupérer les invendus.
L'origine du mot clochard pourrait également remonter au temps où l'on faisait appel aux mendiants pour sonner les cloches des églises, moyennant ainsi une rémunération.
"La Cloche" désigne parfois l'ensemble des clochards. Ils bénéficient d'une meilleure image que le vagabond du XIXe siècle, le cliché du clochard ayant choisi ce type de liberté perdurant.
Chaque hiver, du 1er novembre au 31 mars, les équipes de la Croix-Rouge française participent activement aux actions mises en place dans le cadre du plan grand froid. Ce plan est déclenché par le Préfet de chaque département lorsque les conditions météorologiques deviennent extrêmes.
Le samu social et les maraudes sont renforcés : équipes plus nombreuses, fréquence et durée des tournées augmentées.
Transport des personnes vers des centres d’hébergement à la demande du 115.
Distribution de repas et boissons chaudes, denrées alimentaires, couvertures et vêtements chauds.
Au-delà de ce plan" grand froid", ce travail est réalisé chaque nuit par les bénévoles.
Le samu social et les maraudes sont renforcés : équipes plus nombreuses, fréquence et durée des tournées augmentées.
Transport des personnes vers des centres d’hébergement à la demande du 115.
Distribution de repas et boissons chaudes, denrées alimentaires, couvertures et vêtements chauds.
Au-delà de ce plan" grand froid", ce travail est réalisé chaque nuit par les bénévoles.
À quel âge meurt-on quand on vit à la rue?
À 55 ans en moyenne pour l’Île-de-France, à 47 ans en province, explique l’étude épidémiologique réalisée par le collectif "Les morts de la rue."
À 55 ans en moyenne pour l’Île-de-France, à 47 ans en province, explique l’étude épidémiologique réalisée par le collectif "Les morts de la rue."
Ces données offrent une valeur scientifique au travail de ce collectif qui redonne une histoire, une dignité, à toutes ces personnes qui vivent et meurent dans l’indifférence.
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