J'ai rencontré une coccinelle
(Nicole Franquenk-Rousseau)
Alors que je me promenai,
Le cœur en bandoulière,
Noyée dans mes pensées,
Je perçus une rivière.
Le cœur en bandoulière,
Noyée dans mes pensées,
Je perçus une rivière.
L'envie de m'y baigner,
Me traversa l'esprit,
Trop abattue, trop triste,
J'écartai cette idée.
Me traversa l'esprit,
Trop abattue, trop triste,
J'écartai cette idée.
Sur l'herbe, je me suis allongée
Mon esprit dans le vague
Je ne voulais plus penser,
À cette image du passé, dès lors vague
Mon esprit dans le vague
Je ne voulais plus penser,
À cette image du passé, dès lors vague
Mon regard fut attiré,
Par une coccinelle,
Qui battait de l'aile,
Perplexe, je la contemplai,
Par une coccinelle,
Qui battait de l'aile,
Perplexe, je la contemplai,
Levant le nez,
J'ai vu un joli coquelicot,
Sa robe rouge, il soulevait
De la petite coccinelle, il se riait,
J'ai vu un joli coquelicot,
Sa robe rouge, il soulevait
De la petite coccinelle, il se riait,
Devant elle, il faisait « la belle »,
La pauvre petite coccinelle,
Croyait qu'il l'aimerait,
Mais le beau coquelicot nouveau,
La pauvre petite coccinelle,
Croyait qu'il l'aimerait,
Mais le beau coquelicot nouveau,
Qui se tordait la tige ;
Pour se pencher, et l'agacer,
Se moquait de la divine
De la si gentille petite…
Pour se pencher, et l'agacer,
Se moquait de la divine
De la si gentille petite…
Je l'entendis lui dire:
Bien trop petite tu es.
Elle se mit à pleurer.
Il ajouta « même pas jolie ! »
Bien trop petite tu es.
Elle se mit à pleurer.
Il ajouta « même pas jolie ! »
À force de se baisser,
Vers la pauvrette toute effondrée
Il se tordit même le pif,
Pour mieux la piquer au vif.
Vers la pauvrette toute effondrée
Il se tordit même le pif,
Pour mieux la piquer au vif.
Coquelicot nouveau, tu vieillis,
Pensai-je, et tu vas te casser le nez,
La petite coccinelle, est toute jeune
Toi, ta beauté se tarit.
Pensai-je, et tu vas te casser le nez,
La petite coccinelle, est toute jeune
Toi, ta beauté se tarit.
Le coquelicot nouveau,
De se moquer, continua
Plus si nouveau ce coquelicot
À force de se ployer,
De se moquer, il s'affaissa
De se moquer, continua
Plus si nouveau ce coquelicot
À force de se ployer,
De se moquer, il s'affaissa
La petite coccinelle,
Retrouva ses deux ailes,
Et me regarda, interrogative.
Retrouva ses deux ailes,
Et me regarda, interrogative.
Voilà ce qui arrive à la bêtise
Lui dis-je...
Elle repartit
Heureuse, à tire-d'aile.
Heureuse, à tire-d'aile.
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