Longtemps ignorée par le grand public, la méditation fait de plus en plus ses preuves sur le corps et l'esprit grâce à ses bienfaits. Et si on s'en servait comme une méthode d'enseignement ? D'autres pays l'ont testé, et définitivement adopté.
De l'autre côté de l'Atlantique, au Canada, de nombreuses écoles ont intégré la méditation à leur cursus scolaire et enseignent ce que l'on appelle la "pleine conscience". Une technique qui permettrait, en théorie, d'améliorer le bien-être des élèves comme des enseignants. Et donc de booster les performances scolaires des enfants. Du côté des grandes villes canadiennes, la pratique ne date pas d'hier : elle a même été adoptée depuis plus de 10 ans dans certaines écoles de Vancouver. Avec un objectif : lutter contre le stress et la dépression, et donc lutter contre l'échec scolaire et le mal-être chez les plus jeunes.
La méditation "pleine conscience à l'école", en quoi ça consiste ?
Les techniques sont diverses, mais la plupart du temps, la méditation passe par des exercices de respiration. Tête posée sur les bras croisés sur le bureau, assis en tailleur par terre, allongés sur des tapis de sol… Les élèves apprennent à se concentrer sur leur respiration, en silence ou sur des musiques douces. Pratiquée en début de journée pour canaliser l'énergie, en début d'après-midi pour se recentrer ou en fin de journée pour laisser partir les tentions avant de retourner chez soi, la méditation regorge d'avantages. Ces derniers ont été démontrés scientifiquement au cours des dernières années : méditer renforce les circuits neuronaux liés à la concentration, favorise le bien-être, permet de générer une connexion emphatique entre les enfants… Autant de facteurs qui peuvent avoir un impact puissant sur l'apprentissage.
La méditation, c'est bon pour apprendre
Il suffit de regarder le premier bénéfice de la méditation pour en constater les bienfaits pour les enfants : la méditation aide à la concentration. À l'issue d'une séance de quelques minutes, les élèves sont donc plus à même d'écouter, d'intégrer et de retenir une leçon. Le tout en aiguisant leur esprit, puisque les circuits neuronaux liés à la concentration sont aussi ceux liés à la résolution des problèmes. Pratique ! Au Canada, la méditation a d'ores et déjà fait ses preuves : de nombreux enseignants dont les élèves la pratique affirment que les incivilités en classe ont diminué de façon drastique, tandis que les résultats des élèves ont grimpé en flèche. Pourquoi ? Parce que cet exercice leur permet d'être plus détendus, plus à l'écoute d'eux-mêmes, et donc mieux dans leur peau. Ce qui aide évidement à lutter contre l'échec scolaire.
Quelles sont les méthodes de méditation les plus tendances ?
À chaque enseignant son domaine de prédilection, mais en faisant le tour des différentes méthodes proposées en France et en Europe, on remarque que certaines disciplines sont mises en avant : à commencer par le yoga, qui allie des exercices corporels à la méditation pour atteindre un vrai bien-être physique et spirituel. Le tai-chi gagne également grandement en popularité. Il s'agit d'un art martial dit "interne", qui allie des mouvements doux, et une composante spirituelle : le travail du "chi", ou de l'énergie interne. Des disciplines qui ont prouvé leurs bénéfices sur les élèves, et qui pourraient petit à petit s'imposer en France, également.
Ma source: mariclaire.fr
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