Détester, haïr quelqu'un |
Origine
Pourquoi la caille ? On peut détester les pigeons, les pies ou les corbeaux, par exemple ; mais que peut-on reprocher à la caille ?
Eh bien en fait, probablement rien.
Car, bien qu'il y ait deux explications proposées pour l'origine de cette expression, cet oiseau n'est jamais impliqué dans la naissance de cette expression.
La première des explications nous vient de Gaston Esnault, dans son dictionnaire d'argot.
Pour lui, cette 'caille' serait l'aphérèse de 'mouscaille' qui, depuis le XVIe siècle, désigne des excréments, mot venu de 'mousse' lui même issu du breton 'mous', tous les deux désignant la même chose, et auquel aurait été greffé le suffixe dédaigneux 'caille', courant en argot (racaille, flicaille, poiscaille...).
Et, comme en général on éprouve une certaine aversion pour la merde, cela aurait suffi pour qu'apparaisse notre expression en 1910, avec le sens indiqué.
Le TLFI et le Robert, eux, nous proposent une autre explication.
'Caille' serait issu de 'cail' qui désignait la présure, mais surtout "l'organe digestif à partir duquel on fait la présure", mot qui a donné 'caillette', nom de la quatrième partie de l'estomac des ruminants. De ce fait, 'caille' aurait aussi signifié 'estomac'.
Or, lorsqu'on est contrarié par quelqu'un ou quelque chose, une image classique de cette chose qui nous pèse fait dire que "on l'a sur l'estomac". Et quand cette contrariété induit la détestation de la chose l'ayant provoquée, on l'a à la caille.
Parallèlement, on a vu aussi apparaître "avoir à la mouscaille" et "avoir à la crotte" avec la même signification.
Pourquoi la caille ? On peut détester les pigeons, les pies ou les corbeaux, par exemple ; mais que peut-on reprocher à la caille ?
Eh bien en fait, probablement rien.
Car, bien qu'il y ait deux explications proposées pour l'origine de cette expression, cet oiseau n'est jamais impliqué dans la naissance de cette expression.
La première des explications nous vient de Gaston Esnault, dans son dictionnaire d'argot.
Pour lui, cette 'caille' serait l'aphérèse de 'mouscaille' qui, depuis le XVIe siècle, désigne des excréments, mot venu de 'mousse' lui même issu du breton 'mous', tous les deux désignant la même chose, et auquel aurait été greffé le suffixe dédaigneux 'caille', courant en argot (racaille, flicaille, poiscaille...).
Et, comme en général on éprouve une certaine aversion pour la merde, cela aurait suffi pour qu'apparaisse notre expression en 1910, avec le sens indiqué.
Le TLFI et le Robert, eux, nous proposent une autre explication.
'Caille' serait issu de 'cail' qui désignait la présure, mais surtout "l'organe digestif à partir duquel on fait la présure", mot qui a donné 'caillette', nom de la quatrième partie de l'estomac des ruminants. De ce fait, 'caille' aurait aussi signifié 'estomac'.
Or, lorsqu'on est contrarié par quelqu'un ou quelque chose, une image classique de cette chose qui nous pèse fait dire que "on l'a sur l'estomac". Et quand cette contrariété induit la détestation de la chose l'ayant provoquée, on l'a à la caille.
Parallèlement, on a vu aussi apparaître "avoir à la mouscaille" et "avoir à la crotte" avec la même signification.
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