Bienvenus à cette nouvelle expérience!!!!!

Bonjour à tous et à toutes et bienvenus sur le blog du Département de français. C'est en septembre 2011 que l'on commence à démarrer et c'est avec un mélange d'appréhension et d'excitation qu'on s'y met.

Ce mode d'expression est en vogue sur internet, donc, nous allons en profiter.

Il n'y a pas que nous, Beatriz et Conchita qui allons écrire; à votre tour vous allez pouvoir y participer. Rassurez-vous!!!! On corrigera avant!!!!

Vous allez découvrir sur ce blog toute l'actualité, des conseils, des aides précieuses, etc.

Nous, on le crée mais il faut l'animer. On compte sur vous!!!!

domingo, 24 de mayo de 2020

EDWARD HOPPER



Edward Hopper


Pas trop facile de classer Edward Hopper. Ce que l'on sait en tout cas, c'est qu'il était plus particulièrement attiré par la vie au quotidien des Américains de son époque. Surtout dans ce qu'elle signifiait de difficulté existentielle. Alors, réaliste ? Sans doute. D'autant que ses toiles ont quelque chose de la netteté photographique. C'est clair, c'est précis, c'est presque géométrique.
Mais, pourtant, un romantique. Sa peinture m'émeut. Elle me paraît triste et pronfondément nostalgique. Elle évoque, comme en leitmotiv, le sentiment d'isolement auquel beaucoup de gens sont contraints, le vide qui, quelque part, prive leur vie de sens. "Morning sun" en est un exemple frappant. Une femme vient de se réveiller et regarde par la fenêtre le soleil se lever. Ses yeux sont vides, lointains, totalement absents. Elle n'attend visiblement rien de la journée qui va commencer, déjà engluée dans l'ennui. Pas gai, hein ?
 
 
Soleil du matin,1952
 
Cette femme est en réalité la femme du peintre, Josephine Verstille Nivison, avec qui il s'est marié un an plus tôt. Surnommée « Jo » par son époux, elle a suivi comme lui les cours de Robert Henri et elle est devenue peintre. Hopper fut malheureux avec elle car c'était une épouse nerveuse, tempétueuse, terre à terre et jalouse. Elle fut son unique modèle au corps toujours froid.
 
 
Automate, 1927

Tôt un dimanche matin, 1930
 

Né en 1882 à New York, Edward Hopper est un peintre américain attentif à la représentation des scènes urbaines. D'abord formé comme illustrateur, il s'intéresse ensuite à la peinture en fréquentant les peintres de l'école Ash Can, mouvement proposant une peinture réaliste et inspirée des bas-quartiers new-yorkais. Hopper se rend en Europe à trois reprises. Edgar Degas et Edouard Monet l'influencent entre autres, même si leurs styles sont assez différents.
 
 
La nuit au bureau, 1940
 
 
 

No hay comentarios:

Publicar un comentario

Nota: solo los miembros de este blog pueden publicar comentarios.