250 000 : c’est le nombre de tortues de mer qui meurent chaque année. Coincées dans des filets de pêche ou blessées par des hameçons, elles sont nombreuses à connaître un triste sort.
Sur les 328 espèces connues, la moitié est menacée, indique un rapport de l’IUCN (Union internationale pour la conservation de la nature). Ce rapport indique également que si rien n’est fait pour préserver les tortues, 25 espèces sur les 328 existantes disparaîtront pour toujours dans quelques années.
L’espèce la plus menacée de toutes est la tortue Pinta, une sous-espèce de la célèbre tortue géante des Galapagos. À l’heure actuelle, cette espèce n’est représentée que par un seul individu : « Lonesome Georges », c’est le prénom de la toute dernière tortue Pinta. Quand Georges mourra, l’espèce des tortues Pinta s’éteindra.
La seconde espèce la plus menacée est la tortue géante à carapace molle du Yangtze qui habite les zones de la Chine et du Vietnam. Avec l’urbanisation galopante de ces régions du globe, l’espèce n’a plus d’habitat. Il ne reste que quatre de ces tortues sur Terre. Elles se trouvent dans des zoos chinois mais peinent à se reproduire.
Coutumes, pollution, pêche et mode tuent les tortues
En plus de la pêche et de la pollution, la médecine traditionnelle et les fêtes religieuses asiatiques, notamment chinoises, tuent chaque année des milliers de tortues. « Dans un seul marché de Dhaka, au Bangladesh, près de 100 000 tortues sauvages sont capturées et vendues pour être mangées à l’occasion d’une journée de fête religieuse, une fois par an », indique l’IUCN. Et lorsqu’elles ne sont pas mangées, les tortues sont tuées pour leurs soi-disant vertus médicinales ou bien sont vendues comme animaux de compagnie. Plus récemment, on a vu se développer une nouvelle mode au Japon et en Chine : de petites tortues ocadia sinensis sont utilisées comme porte-clés ! Enfermées dans de minuscules pochettes remplies de liquide, elles meurent au bout de quelques jours. Un gadget qui ne coûte pas cher, mais qui coûte pourtant la vie à des milliers de tortues.
Face à ces fléaux, des organisations essaient de mettre en place le programme TSA (l’alliance pour la survie des tortues) qui a pour but de rapprocher les mâles et les femelles d’une même espèce afin de les aider à se reproduire. La sensibilisation des populations locales et la reconversion des braconniers font également partie des objectifs de ceux qui luttent pour la préservation des tortues.
Ma source: lagazetteanimale
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