Bienvenus à cette nouvelle expérience!!!!!

Bonjour à tous et à toutes et bienvenus sur le blog du Département de français. C'est en septembre 2011 que l'on commence à démarrer et c'est avec un mélange d'appréhension et d'excitation qu'on s'y met.

Ce mode d'expression est en vogue sur internet, donc, nous allons en profiter.

Il n'y a pas que nous, Beatriz et Conchita qui allons écrire; à votre tour vous allez pouvoir y participer. Rassurez-vous!!!! On corrigera avant!!!!

Vous allez découvrir sur ce blog toute l'actualité, des conseils, des aides précieuses, etc.

Nous, on le crée mais il faut l'animer. On compte sur vous!!!!

viernes, 27 de octubre de 2017

"AUTOMNE MALADE" DE GUILLAUME APOLLINAIRE


Guillaume Apollinaire naît à Rome en 1880. Il a aussi bien une grande culture artistique que littéraire. Son premier travail est d'être précepteur d'une jeune aristocrate en Rhénanie (Allemagne). L'influence de ce séjour de presque un an en Allemagne se retrouve dans beaucoup de poésies, notamment dans Automne malade à travers une référence à la mythologie germanique. En 1907, il s'établit à Paris. Ce sera un ami très proche de Picasso. Il aura une liaison avec Marie Laurencin (une peintre), avec laquelle il vivra jusqu'en 1912. Il est mobilisé en 1914, blessé en 1916, trépané. Il est mort tragiquement de la grippe espagnole en 1918 alors qu'il venait juste de se marier.

Le poème Automne malade de Guillaume Apollinaire est extrait du recueil Alcools (1913).
Dans ce poème en vers libre (
mètre irrégulier), Apollinaire reprend un thème qui lui est cher, et qui a inspiré beaucoup de poètes, l'automne.
Dans Automne malade, Apollinaire fait une description poétique de l'automne, et nous montre en quoi cette saison représente la fin d'un cycle.
 
 
Paysage d'automne,ciel d'orage.
Maurice Vlaminck (1876-1958), peintre français
 

Automne malade et adoré
Tu mourras quand l'ouragan soufflera dans les roseraies
Quand il aura neigé
Dans les vergers

Pauvre automne
Meurs en blancheur et en richesse
De neige et de fruits mûrs
Au fond du ciel
Des éperviers planent
Sur les nixes nicettes aux cheveux verts et naines
Qui n'ont jamais aimé

Aux lisières lointaines
Les cerfs ont bramé

Et que j'aime ô saison que j'aime tes rumeurs
Les fruits tombant sans qu'on les cueille
Le vent et la forêt qui pleurent
Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille

Les feuilles
Qu'on foule
Un train
Qui roule
La vie
S'écoule

    Guillaume Apollinaire - Alcools - 1913
Nixes :
nymphes des eaux dans les mythologies germanique et nordique
Nicettes :
simples d'esprit, naïves




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