André Courrèges est mort quelques mois après l'arrivée de deux jeunes directeurs artistiques à la tête de sa maison de couture. Son esprit perdure dans la nouvelle collection printemps-été 2016.
André Courrèges |
André Courrèges, né le 9 mars 1923 à Pau (Basses-Pyrénées), et mort le 7 janvier 2016 à Neuilly-sur-Seine, est un couturier français, fondateur de la maison Courrèges. Promoteur de la minijupe et du pantalon pour les femmes, dès le début des années 1960 il crée une mode fonctionnelle, architecturée, symbole de son époque, et qui inspirera à la suite de nombreux stylistes par ses formes géométriques et l'omniprésence du blanc.
À quinze ans, André Courrèges veut faire une école d'art. « Tu seras ingénieur » lui dit son père, majordome, qui l’envoie effectuer des études de génie civil. André Courrèges effectue ses études à Pau et découvre dessin et architecture. Il s'installe à Paris juste après la Seconde Guerre mondiale et suit des cours à l'École de la chambre syndicale de la couture parisienne.
À partir de 1950, il travaille brièvement chez Jeanne Lafaurie, puis pendant dix ans chez Balenciaga, y apprenant le métier et ses techniques. Les cinq premières années, André Courrèges apprend une chose nouvelle chaque jour dit-il, les cinq années suivantes, il s'ennuie. Il y travaille avec sa future femme, Coqueline Barrière. Ils quittent tous deux la maison de haute couture, et André Courrèges est remplacé chez Balenciaga par Emmanuel Ungaro. Coqueline Courrèges précisera plus tard : « André et moi avions besoin de nous éloigner de l'influence de notre mentor, Balenciaga. L'objectif était de garder sa philosophie et son raisonnement mais de l'adapter dans quelque chose qui pouvait être accessible à la nouvelle et jeune génération. » À son départ de Balenciaga, il se donne cinq ans pour réussir, il y arrivera en deux.
Il fonde son entreprise en 1961, et rencontre très rapidement le succès. Les vêtements sont construits, bâtis et témoignent de sa passion pour l'architecture. Il veut habiller la jeunesse et libérer la femme : pour cela, il supprime toutes les entraves qui composaient précédemment les toilettes féminines, guêpière, soutien-gorge, talons hauts… à la place il crée des combi-shorts, des tailleurs à larges poches, des pantalons et des pantacourts, des bottes plates, etc.
À quinze ans, André Courrèges veut faire une école d'art. « Tu seras ingénieur » lui dit son père, majordome, qui l’envoie effectuer des études de génie civil. André Courrèges effectue ses études à Pau et découvre dessin et architecture. Il s'installe à Paris juste après la Seconde Guerre mondiale et suit des cours à l'École de la chambre syndicale de la couture parisienne.
À partir de 1950, il travaille brièvement chez Jeanne Lafaurie, puis pendant dix ans chez Balenciaga, y apprenant le métier et ses techniques. Les cinq premières années, André Courrèges apprend une chose nouvelle chaque jour dit-il, les cinq années suivantes, il s'ennuie. Il y travaille avec sa future femme, Coqueline Barrière. Ils quittent tous deux la maison de haute couture, et André Courrèges est remplacé chez Balenciaga par Emmanuel Ungaro. Coqueline Courrèges précisera plus tard : « André et moi avions besoin de nous éloigner de l'influence de notre mentor, Balenciaga. L'objectif était de garder sa philosophie et son raisonnement mais de l'adapter dans quelque chose qui pouvait être accessible à la nouvelle et jeune génération. » À son départ de Balenciaga, il se donne cinq ans pour réussir, il y arrivera en deux.
Il fonde son entreprise en 1961, et rencontre très rapidement le succès. Les vêtements sont construits, bâtis et témoignent de sa passion pour l'architecture. Il veut habiller la jeunesse et libérer la femme : pour cela, il supprime toutes les entraves qui composaient précédemment les toilettes féminines, guêpière, soutien-gorge, talons hauts… à la place il crée des combi-shorts, des tailleurs à larges poches, des pantalons et des pantacourts, des bottes plates, etc.
André Courrèges et son ancienne assistante Coqueline se marient et s'installent rue François Ier depuis mars 1967. Les magazines féminins disent alors d'André Courrèges qu'il a « retiré dix ans aux femmes ». Mais milieu des années 1990, André Courrèges, malade, prend sa retraite ; sa femme reprend la direction artistique de l'entreprise. En 2002, après le dernier défilé haute couture, André Courrèges décide de se consacrer à d'autres projets, comme la peinture, la sculpture ou les véhicules non polluants avec sa filiale Courrèges Énergie.
Le travail d'André Courrèges est celui d'un visionnaire : il installe un univers radical, personnel et polymorphe et adapte ses vêtements à l'évolution des mœurs, en regardant vers l'avenir, tout en restant en phase avec son époque. Architecte du vêtement autant que couturier, il sera surnommé « Le Corbusier de la haute couture », refusant l'esthétisme pur du stylisme au profit de créations faciles à porter. Durant toute sa carrière, il dira s'adresser avant tout aux femmes modernes, actives, désirant plus acheter « un mode de vie » que des vêtements. La "petite robe blanche" de Courrèges deviendra emblématique, telle la "petite robe noire" de Coco Chanel. En parlant des premières réalisations de Courrèges, Yves Saint Laurent dira que « sa collection est apparue comme une bombe, après, plus rien n'était comme avant. »
Parfum de la Maison Courrèges Lancé en juin 2015 |
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