L'été s’en est allé aux dernières vendanges.
Chaque soir le soleil se meurt un peu plus tôt.
Le bleu du ciel pâlit. Le merle et la mésange
Ont déjà déserté la fontaine aux oiseaux.
Chaque soir le soleil se meurt un peu plus tôt.
Le bleu du ciel pâlit. Le merle et la mésange
Ont déjà déserté la fontaine aux oiseaux.
Le grand chêne attristé laisse pleurer ses feuilles
Que le vent plus hardi conduit à leur trépas.
Elles ont recouvert le sol qui les recueille
D'un tapis mordoré qui craque sous les pas.
Que le vent plus hardi conduit à leur trépas.
Elles ont recouvert le sol qui les recueille
D'un tapis mordoré qui craque sous les pas.
L'abeille ne boit plus au calice des roses.
Le papillon de mai ne s'éveillera pas.
Le jardin fatigué paresse, se repose,
Avant que d'affronter décembre et ses frimas.
Le papillon de mai ne s'éveillera pas.
Le jardin fatigué paresse, se repose,
Avant que d'affronter décembre et ses frimas.
L'hirondelle a rejoint des aurores lointaines.
La fumée, sur le toit, danse au rythme du vent.
Quand la brume du soir emprisonne la plaine,
Le vol des souvenirs s'alanguit doucement.
La fumée, sur le toit, danse au rythme du vent.
Quand la brume du soir emprisonne la plaine,
Le vol des souvenirs s'alanguit doucement.
Renée Jeanne Mignard
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