Bienvenus à cette nouvelle expérience!!!!!

Bonjour à tous et à toutes et bienvenus sur le blog du Département de français. C'est en septembre 2011 que l'on commence à démarrer et c'est avec un mélange d'appréhension et d'excitation qu'on s'y met.

Ce mode d'expression est en vogue sur internet, donc, nous allons en profiter.

Il n'y a pas que nous, Beatriz et Conchita qui allons écrire; à votre tour vous allez pouvoir y participer. Rassurez-vous!!!! On corrigera avant!!!!

Vous allez découvrir sur ce blog toute l'actualité, des conseils, des aides précieuses, etc.

Nous, on le crée mais il faut l'animer. On compte sur vous!!!!

miércoles, 29 de agosto de 2018

LA LAVANDE




    
Lavandière, lavandière !
As-tu vu le poisson bleu
Qui nageait dans la rivière ?
Il t'apportait la lavande,
La lavande en bouquet bleu,
Poisson bleu, fleurs de lavande,
Poisson bleu.

Robert Desnos
Recueil: "Chantefleurs" 
 
 
Robert Desnos est un poète français, né le 4 juillet 1900 à Paris et mort du typhus le 8 juin 1945 au camp de concentration de Theresienstadt, en Tchécoslovaquie à peine libéré du joug de l'Allemagne nazie.
 
 



 

S'IMPOSER AUX AUTRES





« Les humains ont un besoin instinctif de s'imposer aux autres. Ce n'est pas nécessairement mauvais, tout dépend du domaine où l'on cherche à s'imposer et de la manière dont on s'y prend.
Est-ce qu'une rose ne s'impose pas ? Si. Par sa beauté, par son parfum elle s'impose, mais avec quelle douceur ! Et quand le soleil brille, il s'impose aussi, puisque vous commencez à enlever vos manteaux, vos gilets. Bien sûr, si vous ne portez pas de chapeau, vous pouvez avoir une insolation ; mais le soleil n'emploie pas la violence, il ne descend pas du ciel avec la volonté de vous terrasser, il dit seulement : « Attention, mes rayons sont puissants, prenez des précautions, sinon vous serez brûlés. » Et à sa façon la rose dit aussi : « Attention, si vous restez près de moi, je vais remplacer tous vos miasmes par mon parfum ». Comme le soleil, comme la rose, nous avons le droit de nous imposer, mais par la lumière, l'amour, la douceur, la beauté… »

Omraam Mikhaël Aïvanhov


 



 

LETTRE À MON CORPS






Je tiens à partager avec vous un texte de Jacques Salomé qui me touche et que je relie pas mal de fois.
Je trouve que nous devrions tous considérer notre corps comme un précieux allié et que nous ne le faisons guère.
Tout au long de la journée il nous parle, écoutons-le!
Belle lecture et bonne journée.
Soyez doux avec vous-mêmes.
Conchita
 



Bonjour mon corps,
C'est à toi que je veux dire aujourd'hui combien je te remercie de m'avoir accompagné si longtemps sur les chemins de ma vie.
Je ne t'ai pas accordé l'intérêt, l'affection ou plus simplement le respect que tu mérites.
Souvent, je t'ai même maltraité, matraqué de reproches violents, ignoré par des regards
indifférents, rejeté avec des silences pleins de doutes.
Tu es le compagnon dont j'ai le plus abusé, que j'ai le plus trahi. Et aujourd'hui, au mi-temps de ma vie, un peu ému, je te redécouvre avec tes cicatrices secrètes, avec tes lassitudes, avec tes émerveillements et tes possibilités.
Je me surprends, surprends à t'aimer, mon corps, avec des envies de te câliner, de te choyer ou te donner du bon. J'ai envie de te faire des cadeaux uniques, de dessiner  des fleurs et des rivières sur ta peau, de t'offrir du Mozart, de te donner les rayons du soleil et de t'introduire aux rêves des étoiles. Tout cela à la fois dans l'abondance et le plaisir.
Mon corps, je te suis fidèle.
Oh, non pas malgré moi, mais dans l'acceptation profonde de ton amour.
Oui, j'ai découvert que tu m'aimais, mon corps.
Que tu prenais soins de moi, que tu respectais ma présence.
Combien de violences as-tu affrontées pour me laisser naître, pour me laisser être, pour me laisser grandir avec toi ! Combien d'accidents as-tu traversés pour me sauver la vie !
Mon corps, maintenant que je t'ai rencontré, je ne te lâcherai plus.
Nous irons jusqu'au bout de notre vie commune….
Et quoi qu'il arrive, nous vieillirons ensemble.
 
Jacques Salomé
 

 
 
 
 

lunes, 27 de agosto de 2018

LA ROSE...




« La rose est sans pourquoi,
elle fleurit parce qu'elle fleurit,
elle ne se soucie pas d'elle-même,
elle ne se demande pas si on la voit. »

(Angelus Silesius, Livre I, 289)
 
 
 
 

domingo, 26 de agosto de 2018

PAS DE MENEURS, S'IL VOUS PLAÎT




Inventez-vous puis réinventez-vous,
ne nagez pas dans le même bourbier
inventez-vous puis réinventez-vous
et libérez-vous des griffes de la médiocrité.
Inventez-vous puis réinventez-vous,
changez de ton et de forme si souvent
qu'on ne pourra jamais vous cataloguer.
Ressourcez-vous et acceptez ce qui est
mais uniquement selon les termes que vous avez inventés
et réinventés
apprenez par vous-même.
Et réinventez votre vie parce qu'il le faut ;
c'est votre vie et son histoire
et le présent n'appartiennent qu'à vous.

Charles Bukowski
 
 
 
 
 
 

sábado, 25 de agosto de 2018

UNE ÉTRANGÈRE À LA MAISON




Quelques années avant ma naissance, mon père a connu une étrangère récemment arrivée dans notre village.
Depuis le début, mon père fut subjugué par elle, si bien que nous en arrivâmes à l'inviter à demeurer chez nous. 
L'étrangère accepta et depuis lors elle fit partie de la famille.
Moi je grandissais, je n'ai jamais demandé d'où elle venait, tout me paraissait évident.  Mes parents étaient enseignants : ma maman m'apprit ce qu'était le bien et ce qu'était le mal et mon père m'apprit l'obéissance.  
Mais l'étrangère, c'était une conteuse, une enjôleuse. Elle nous maintenait, pendant des heures, fascinés par ses histoires mystérieuses ou rigolotes.
Elle avait la réponse à tout ce qui concernait la politique, l'histoire ou les sciences.  
Elle connaissait tout du passé, du présent et... elle aurait presque pu parler du futur ! 
Elle fit même assister ma famille à une partie de football pour la première fois.     Elle me faisait rire et elle me faisait pleurer.
L'étrangère n'arrêtait jamais de parler; ça ne dérangeait pas ma maman.Parfois maman se levait, sans prévenir, pendant que nous continuions à boire ses paroles.
Je pense qu'en réalité, elle était à la cuisine pour avoir un peu de tranquillité 
(maintenant je me demande si elle n'espérait pas avec impatience qu'elle s'en aille).
Mon père avait ses convictions morales, mais l'étrangère ne semblait pas en être concernée.
Les blasphèmes, les mauvaises paroles, par exemple, personne chez nous, ni voisins, ni amis, ne s'en seraient permis.
Ce n'était pas le cas de l'étrangère qui se permettait tout, offusquant mon père et faisant rougir ma maman.
Mon père nous avait totalement interdit l'alcool. Elle, l'étrangère, nous incitait à en boire souvent.
Elle nous affirmait que les cigarettes étaient fraîches et inoffensives, et que pipes et cigares faisaient distingué.   
Elle parlait librement (peut-être trop) du sexe.Ses commentaires étaient évidents, suggestifs, et souvent dévergondés.
Maintenant je sais que mes relations ont été grandement influencées par cette étrangère pendant mon adolescence. 
Nous la critiquions, elle ne faisait aucun cas de la valeur de mes parents, et malgré cela, elle était toujours là !
Des dizaines d'années sont passées depuis notre départ du foyer paternel. 
Et depuis lors beaucoup de choses ont changé : nous n'avons plus cette fascination.
Il n'empêche que, si vous pouviez, pénétrer chez mes parents, vous la retrouveriez quand même dans un coin, attendant que quelqu'un vienne écouter ses parlotes ou lui consacrer son temps libre.
Voulez-vous connaitre son nom ?
Nous, nous l'appelons… 
TÉLÉVISION !
 
Attention !!!
Maintenant, elle a un époux qui s'appelle: ORDINATEUR
un fils qui s'appelle: PORTABLE
une fille qui s'appelle: TABLETTE 
et un neveu pire que tous : Lui c'est: SMARTPHONE. 
 
 
 
 
 
 
 
 

miércoles, 22 de agosto de 2018

RESTER LIBRE



 
Ne permettez jamais à autrui d'exercer sur vous un pouvoir
qui vous obligera à vous soumettre ou à vous rebeller.
  
L'état de soumission et celui de rébellion permettent à
l'autre d'exercer un pouvoir sur vous.
  
Lorsque vous êtes réellement libre, vous êtes conscient de
pouvoir faire tout ce que vous voulez à chaque instant de
votre vie.
 
Marshall Rosenberg
 
 
 

lunes, 20 de agosto de 2018

DANS LA VIE...




Dans la vie, on croise des gens précieux, qu'on voudrait garder toujours auprès de soi, mais qui, pour des raisons qui ne tiennent ni à eux, ni à nous, sont forcés de s'en aller. Ce n'est pas qu'ils nous abandonnent de leur plein gré, ni que nous soyons coupables de n'avoir pas su les retenir, c'est juste que, parfois, il ne peut en être autrement.
 
(Minh Tran Huy)
 
 
 
 

sábado, 18 de agosto de 2018

LE ZEN




« Dans notre monde perturbé, pratiquer zazen signifie revenir à la véritable dimension  de l'être humain et retrouver l'équilibre fondamental de notre existence. »
 
Taisen Deshimaru
 
 
 
 
Le zen est une voie de vigilance et de connaissance de soi qui se pratique en posture assise, zazen, ainsi que dans toutes les actions de notre vie quotidienne. Il a son origine dans la quête spirituelle d'un homme, Bouddha Shakyamuni, qui vécut en Inde cinq siècles avant Jésus-Christ. Cherchant les causes de la souffrance humaine, assis en zazen, il réalisa l'éveil : l'éternel présent est au cœur de l'impermanence unissant dans l'interdépendance tous les êtres vivants.
Cet éveil s'est transmis d'Inde en Chine, puis de Chine au Japon, et enfin en Europe grâce notament à Maître Deshimaru. Cette expérience que nous pouvons faire par nous-mêmes est à l'origine du bouddhisme.
Cependant, la pratique du zen n'impose aucun dogme, aucune croyance, aucun sectarisme. Elle nous permet d'entrer en contact avec la dimension spirituelle et universelle de notre existence, nous fait retrouver une foi profonde en ce qui nous relie aux autres êtres vivants.