Bienvenus à cette nouvelle expérience!!!!!

Bonjour à tous et à toutes et bienvenus sur le blog du Département de français. C'est en septembre 2011 que l'on commence à démarrer et c'est avec un mélange d'appréhension et d'excitation qu'on s'y met.

Ce mode d'expression est en vogue sur internet, donc, nous allons en profiter.

Il n'y a pas que nous, Beatriz et Conchita qui allons écrire; à votre tour vous allez pouvoir y participer. Rassurez-vous!!!! On corrigera avant!!!!

Vous allez découvrir sur ce blog toute l'actualité, des conseils, des aides précieuses, etc.

Nous, on le crée mais il faut l'animer. On compte sur vous!!!!

sábado, 31 de diciembre de 2016

viernes, 30 de diciembre de 2016

CONTE DE NOËL: "LA PETITE FILLE AUX ALLUMETTES"




Découvrons l'histoire de "La Petite Fille aux allumettes", conte écrit par Hans Christian Andersen, publié la première fois le 18 novembre 1845.
Il faisait vraiment très, très froid ce jour là; il neigeait depuis le matin et maintenant il faisait déjà sombre; le soir approchait, le soir du dernier jour de l'année. Au milieu des rafales, par ce froid glacial, une pauvre petite fille marchait pieds nus dans la rue. Lorsqu'elle était sortie de chez elle ce matin, elle avait pourtant de vieilles chaussures, mais des chaussures beaucoup trop grandes pour ses si petits pieds. Aussi les perdit-elle lorsqu'elle courut pour traverser devant une file de voitures; les voitures passées, elle voulut les reprendre, mais un méchant gamin s'enfuyait en emportant l'une d'elles en riant, et l'autre avait été entièrement écrasée par le flot des voitures.
Voilà pourquoi la malheureuse enfant n'avait plus rien pour protéger ses pauvres petits petons.



Dans son vieux tablier, elle portait des allumettes: elle en tenait une boîte à la main pour essayer de la vendre. Mais, ce jour-là, comme c'était la veille du nouvel an, tout le monde était affairé et par cet affreux temps, personne n'avait le temps de s'arrêter et de considérer l'air suppliant de la petite fille.
La journée finissait, et elle n'avait pas encore vendu une seule boîte d'allumettes. Tremblante de froid et de faim, elle se traînait de rue en rue.
Des flocons de neige couvraient maintenant sa longue chevelure. De toutes les fenêtres brillaient des lumières et de presque toutes les maisons sortait une délicieuse odeur de volaille qu'on rôtissait pour le festin du soir.
Après avoir une dernière fois offert en vain son paquet d'allumettes, l'enfant aperçut une encoignure entre deux maisons. Elle s'y assit, fatiguée de sa longue journée, et s'y blottit, tirant à elle ses petits pieds: mais elle grelotte et frissonne encore plus qu'avant et cependant elle n'ose pas rentrer chez elle.
Elle n'y rapporterait pas la plus petite monnaie, et son père la battrait.
L'enfant avait ses petites menottes toutes transies.



"Si je prenais une allumette, se dit-elle, une seule pour réchauffer mes doigts?"
C'est ce qu'elle fit.
Quelle flamme merveilleuse c'était! Il sembla tout à coup à la petite fille qu'elle se trouvait devant un grand poêle en fonte, comme elle en avait aperçut un jour. La petite fille allait étendre ses pieds vers ce poêle pour les réchauffer, lorsque la petite flamme de l'allumette s'éteignit brusquement et le poêle disparut. L'enfant resta là, tenant dans sa main glacée un petit morceau de bois à moitié brûlé.
Elle frotta une seconde allumette: la lueur se projetait sur la mur qui devint transparent. Derrière cette fenêtre imaginaire, la table était mise: elle était couverte d'une belle nappe blanche, sur laquelle brillait une superbe vaisselle de porcelaine. Au milieu, s'étalait une magnifique oie rôtie, entourée de pommes sautées: et voilà que la bête se met en mouvement et, avec un couteau et avec une fourchette, vient se présenter devant la pauvre petite affamée. Et puis plus rien: la flamme de l'allumette s'éteint.
L'enfant prend une troisième allumette, et elle se voit transportée près d'un splendire arbre de Noël. Sur ses branches vertes, brillaient mille bougies de couleurs: de tous côtés, pendait une foule de merveilles. La petite fille étendit la main pour en saisir une: l'allumette s'éteint. L'arbre semble monter vers le ciel et ses bougies deviennent des étoiles. Il y en a une qui se détache et qui redescend vers la terre, laissant une trainée de feu.
"Voilà quelqu'un qui va mourir" se dit la petite.
Sa vieille grand-mère, la seule personne qui l'avait aimée et chérie, et qui était morte tout récemment, lui avait raconté que lorsqu'on voit une étoile qui file vers la terre cela voulait dire qu'une âme montait vers le paradis.
Elle frotta encore une allumette: une grande clarté se répandit et, devant l'enfant, se tenait la vieille grand-mère.
- Grand-mère, s'écria la petite, grand-mère, emmène-moi. Oh! tu vas aussi me quitter quand l'allumette sera éteinte: tu vas disparaître comme le poêle si chaud, l'oie toute fumante et le splendide arbre de Noël. Reste, s'il te plaît!... ou emporte-moi avec toi.
Et l'enfant alluma une nouvelle allumette, et puis une autre, et enfin tout le paquet, pour voir sa bonne grand-mère le plus longtemps possible. Alors la grand-mère prit la petite dans ses bras et elle la porta bien haut, en un lieu où il n'y avait plus ni froid, ni faim, ni chagrin.



Le lendemain matin, les passants trouvèrent sur le sol le corps de la petite fille aux allumettes; ses joues étaient rouges, elle semblait sourire : elle était morte de froid, pendant la nuit qui avait apporté à tant d'autres des joies et des plaisirs. Elle tenait dans sa petite main, toute raidie, les restes brûlés d'un paquet d'allumettes.
- Quelle petit sotte! dit un sans-coeur. Comment a-t-elle pu croire que cela la réchaufferait ?

D'autres versèrent des larmes sur l'enfant; mais ils ne savaient pas toutes les belles choses qu'elle avait vues pendant la nuit du nouvel an, ils ignoraient que, si elle avait bien souffert, elle goûtait maintenant, dans les bras de sa grand-mère, la plus douce félicité.
 
 

 
Conchita
 
 

COURAGE!!! ET...







jueves, 29 de diciembre de 2016

LA GAUCHE ET LA DROITE EN POLITIQUE




D'où vient la séparation gauche-droite ?


En politique, il existe beaucoup d'idées différentes, mais on sépare généralement les gens en deux grands camps : la droite et la gauche. Mais pourquoi ces mots ? Pourquoi pas pile et face, ou jaune et bleu ? Il y a une explication. En 1789, après la Révolution française, les députés (des responsables politiques) qui étaient réunis à l'Assemblée ont dû prendre une décision : fallait-il donner au roi beaucoup de pouvoir ou pas ? Ceux qui soutenaient le roi se sont placés à droite du président de l'Assemblée, ceux qui voulaient qu'il ait moins de pouvoir sont allés à sa gauche. Comme ça, on voyait bien qui pensait quoi. Et cette séparation est restée.
Toutefois, les mots «gauche» et «droite» n'ont vraiment été utilisés que cent ans plus tard. Aujourd'hui encore, à l'Assemblée, les députés s'assoient à gauche quand ils sont de gauche et à droite quand ils sont de droite.
 
Des députés de gauche prennent la parole à l'Assemblée, en 1907.
Ils sont assis à gauche de la salle, et on voit leurs opposants dans le fond, à droite.
Peinture de René Achille Rousseau Decelle.
Musée du Château de Versailles
 
 
Historiquement, voilà comment la droite et la gauche ont été définies :
  • La droite pensait que la société était plutôt bien faite et qu'elle n'avait pas besoin d'être changée. Elle était pour l'ordre, la sécurité, la tradition. Elle a choisi le bleu comme couleur.
  • La gauche pensait que la société n'allait pas bien et qu'il fallait la changer. Elle était pour le progrès, l'égalité et la solidarité (le fait de s'aider les uns les autres). Elle a choisi le rouge comme couleur.
Après la Révolution française, tous les députés ne se sont pas placés à gauche ou à droite du roi, il y en avait aussi beaucoup qui avaient décidé de ne pas rejoindre de camp. Ils étaient au centre.
Il y avait également l'extrême gauche et l'extrême droite (qui est apparue plus tard, vers la fin du XIXe (19e) siècle). L'extrême gauche voulait que tous les citoyens soient égaux, qu'il n'existe plus de riches et de pauvres. L'extrême droite est apparue à une époque où il n'y avait plus de roi : elle voulait qu'il y en ait un de nouveau plutôt qu'il y ait une République (le roi n'est pas choisi par le peuple, alors que, dans une République, les citoyens choisissent leur dirigeant).
Toutes les personnes qui appartiennent à un camp politique ne sont pas forcément d'accord sur tout. Et puis les définitions de la droite et de la gauche ont évolué au fil du temps et ne sont plus exactement les mêmes aujourd'hui.
 
Ma source: liberation.fr
 
 
 
 
 
 
 

miércoles, 28 de diciembre de 2016

PETITES ASTUCES... À CONNAÎTRE!!!




Vous savez que vous serez en retard au travail ? Arrêtez-vous dans une boulangerie et ramenez des viennoiseries à vos collègues. Personne n'osera vous reprocher votre retard. 
 
 
 
 
Employez pour votre ordinateur un mot de passe comportant une lettre accentuée comme Ê ou Ë afin que l'on ne puisse jamais le deviner.  
 
 
 
 
 
    
 

SOURIONS







domingo, 25 de diciembre de 2016

NOËL 2016



 
 
 

JOYEUX NÖEL 2016 !!!




Pour les Chrétiens, Noël permet de revivre symboliquement la naissance de Jésus ; pour tout le monde c'est une fête à la portée spirituelle très forte.
La fête de Noël constitue en premier lieu une célébration de la vie et de l'innocence. L'histoire de cet enfant né de façon humble, dans une étable, a un sens pour tout le monde. Lorsque l'on se réunit en famille pour fêter Noël, en accordant une place particulière aux enfants et en ouvrant sa maison à autrui, cela participe à l'esprit de Noël, que l'on soit croyant ou non.
C'est dans cet esprit que perdure dans bien des familles la tradition de préparer une place et un couvert supplémentaire à la table du réveillon. Cette place, que l'on appelle la "place du pauvre", est prévue pour la personne, connue ou inconnue, qui viendrait sonner à la porte à l'improviste et que l'on accueillerait chaleureusement.

Histoire de la naissance de Jésus

Voici l'histoire de la naissance du Christ telle qu'elle nous est racontée dans l'Évangile selon Saint Luc. Alors que Marie était sur le point d'accoucher, un recensement obligatoire fut décrété par l'empereur romain Auguste. Or, pour se faire recenser, il fallait retourner dans sa ville natale. Joseph entreprit donc de se rendre à Bethléem dont il était originaire, accompagné de Marie. Cependant, alors qu'ils étaient arrivés à Bethléem et que l'accouchement se rapprochait, aucun hôtelier ne voulut les loger, toutes les places étant déjà prises. C'est finalement dans une étable que le couple trouva refuge. Marie y mit donc au monde son premier-né, Jésus, l'emmaillota et le coucha dans la crèche, c'est-à-dire dans la mangeoire.
 
Ma source: lemagfemmes.com
 
 
 

 
 
 
 

sábado, 24 de diciembre de 2016

VIVE LA NOËL








 
 
 
 
 

"LA TRÊVE DES CONFISEURS"




 
Dès ce soir, le 24 Décembre à 20 h 20, nous entrons dans ce que nous appelons « la trêve des confiseurs » et ce jusqu'au lendemain du Jour de l'An. Bien sûr, cela ne veut pas dire que les confiseurs s'arrêtent de travailler, mais bien au contraire, les confiseurs mettent les bouchées doubles pour nous permettre de manger leurs bouchées et crottes de chocolat que nous allons, au préalable, leur acheter pour qu'ils gagnent beaucoup d'argent.
Au départ, il s'agit d'une coutume politique qui veut que pendant « la trêve des confiseurs » les politiciens mettent en sourdine leurs luttes intestines, ainsi que les diplomates qui ne doivent que recevoir ou être reçus, tous traités négociés étant mis en suspens.
On trouve pour la première fois cette expression, en 1874 , dans les mémoires du Duc de Broglie, un homme politique de l'époque.
Le monde politique convint de laisser s'écouler le mois de Décembre 1874, de suspendre de fait tous débats politiques pour ne pas troubler la reprise d'affaires commerciales à Paris et dans les grandes villes, qui, par tradition précède toujours le Jour de l'AN. On rit de cet armistice un peu convenu, les mauvais plaisants l'appelèrent « la trêve des confiseurs ».
Certains observateurs politiques de la IIIe République ont analysé que cette mesure a été jugée nécessaire à l'époque parce que la guerre franco-allemande de 1870/71 , puis l'épisode sanglant de la Commune en mars, avril et mai 1871 ont affaibli la France et surtout Paris, qui se relèvent difficilement de ces terribles évènements, le peuple de Paris étant meurtri dans sa chair.
Au plan politique, les luttes font rage entre républicains, bonapartistes, monarchistes et révolutionnaires chacun voulant conquérir le Pouvoir.
Malgré la virulence des débats politiques, les hommes politiques décident fin 1874 de mettre leurs querelles en sommeil, invoquant pour prétexte que le Peuple doit pouvoir profiter des fêtes de fin d'année.
Cette sollicitude du monde politique pour le bon Peuple n'était que d'apparence, ils ne voulaient pas inviter le Peuple à faire la fête, non, il s'agissait déjà à l'époque de faire en sorte que les gens consomment davantage, donnant ainsi un coup de pouce au commerce qui était dans la situation de « mettre la clef sous la porte ».
Avec le recul on serait tenté de croire que l'effet de cette mesure ne pouvait être que marginal par rapport à la crise économique de l'époque.
Et pourtant, la « trêve des confiseurs » semble avoir eu un impact réel sur les ventes, elle a apporté un petit ballon d'oxygène à des commerçants quasiment exsangues.
Certains économistes, aujourd'hui, pensent que cet effet a été réel, et vont même jusqu'à subodorer que, les hommes politiques de l'époque, sans en être conscients, avaient expérimenté là une méthode qui serait formulée et théorisée en 1930 par un célèbre économiste anglais John Maynard Keynès : la relance par la consommation !
En tout cas, aujourd'hui encore, la période de « la trêve des confiseurs » reste le moment de l'année où l'on dépense le plus.

Ma source: lemonde.fr
 
 
 
 

 
 

CE MATIN...




 
 
 

viernes, 23 de diciembre de 2016

LES TREIZE DESSERTS: UNE TRADITION DE NOËL EN PROVENCE



Le réveillon de Noël tel qu'on le célèbre en Provence et dans le Comté de Nice s'achève, selon la tradition, par treize desserts. Bien que ces desserts diffèrent d'une région à l'autre, ils comprennent généralement les fruits secs ou mendiants, les nougats de Provence et les fruits de saison.                           

Présentation
Les treize desserts servis le soir du 24 décembre pour "lou gros soupà" (le Gros Souper, c'est-à-dire le réveillon) sont une tradition particulièrement vivace en Provence et dans le Comté de Nice.

Bien qu'ils soient généralement associés au Noël provençal (Nadau en provençal et Calèna en niçois), on retrouve ces desserts dans toute l'Occitanie et jusqu'en Catalogne.

Cette tradition méridionale est relativement récente car elle est apparue à Marseille à la fin du XIXème siècle, mais elle reprend des coutumes plus anciennes datant du XVIIème siècle.
 À cette époque, le nombre de desserts servis pour le réveillon de Noël variait selon les régions. 
Symbolique des treize desserts
Les treize desserts servis le 24 décembre ont tout d'abord une signification symbolique chrétienne.
Le chiffre treize fait ainsi référence à Jésus et ses douze apôtres, tandis que les fruits secs ou mendiants traditionnellement servis représentent les ordres monastiques.

Les fruits qui figurent parmi les 13 desserts peuvent aussi être interprétés comme des symboles de renaissance faisant référence à une tradition païenne très antérieure à Noël.
En effet, la date du 24 décembre était pour les païens la fête du solstice d’hiver.
Autres traditions provençales
Mais les treize desserts ne sont qu'une des traditions associées au Gros Souper provençal qui réunit l'ensemble de la famille au retour de la messe de minuit.

Ainsi, la table de réveillon doit être recouverte de trois nappes de taille décroissante qui symbolisent la sainte Trinité et servent pour trois repas : le réveillon, le repas du jour de Noël et le soir du 25 décembre.

La tradition veut que l'on décore la table avec le Blé de la sainte barbe et une branche de Houx porte-bonheur et que l'on mette un couvert de plus que le nombre de convives : le couvert du pauvre.
Quels sont les treize desserts ?
La composition des treize desserts varie selon les régions, les villes et même les familles.
Les incontournables du Noël provençal sont :
- la pompe à huile (ou pòmpa a l'òli) : une brioche sucrée à l'huile d'olive qu’il faut rompre à la main car la couper porte malheur
- les mendiants qui représentent les différents ordres catholiques ayant fait vœux de pauvreté : noix et noisettes pour les Augustins, figues sèches pour les Franciscains, amandes pour les Carmes et raisins secs pour les Dominicains
Le "nougat de Capucin" est une friandise que l'on réalise en glissant un cerneau de noix dans une figue sèche.
- le Nougat noir et le Nougat blanc
- les dattes
- les mandarines et les oranges
- les fruits confits : oranges, clémentines, melon (ou pâtes de fruits)
- les fruits frais : pommes, poires et raisins.

On y ajoute parfois d'autres desserts non officiels comme les truffes en Chocolat ou les calissons d'Aix.
Dans le Comté de Nice, les desserts traditionnels comprennent la pâte de coing, la fougasse à la fleur d'oranger, la tourte de blette et parfois les bugnes.

Une tradition, qui ravira les gourmands, veut que l'on mange un peu de chaque dessert pour s'assurer bonne fortune pendant toute l'année.

Ma source: gralon.fr
 




 

JOYEUSES FÊTES À VOUS TOUS