Bienvenus à cette nouvelle expérience!!!!!

Bonjour à tous et à toutes et bienvenus sur le blog du Département de français. C'est en septembre 2011 que l'on commence à démarrer et c'est avec un mélange d'appréhension et d'excitation qu'on s'y met.

Ce mode d'expression est en vogue sur internet, donc, nous allons en profiter.

Il n'y a pas que nous, Beatriz et Conchita qui allons écrire; à votre tour vous allez pouvoir y participer. Rassurez-vous!!!! On corrigera avant!!!!

Vous allez découvrir sur ce blog toute l'actualité, des conseils, des aides précieuses, etc.

Nous, on le crée mais il faut l'animer. On compte sur vous!!!!

martes, 19 de junio de 2018

HISTOIRE DES BONBONS

 
 
 
Roses, bleus, jaunes, gélifiés, mous, acidulés, à mâcher ou à sucer, les bonbons ont tout pour plaire. Ils sont adorés par la majorité des jeunes et des moins jeunes, mais ne sont pas sans conséquences pour la santé.
Est-ce que Cléopâtre était accro aux bonbons ? Et Louis XIV se délectait-il de fraises Tagada?
 
Le sucre : remède luxueux
 
Vers 600 av J-C, les Perses découvrent un roseau qui donne du miel sans le secours des abeilles. Ils en font une sucrerie qu'ils veulent garder secrète. Mais Alexandre le Grand très intéressé par ces délicieux roseaux en ramène des plants. La culture de la canne à sucre se répand lentement dans le bassin méditerranéen. Les Égyptiens, les Grecs, les Romains utilisent alors ce « miel » pour enrober des fruits, des graines, des noix et des fleurs comestibles.
En Europe, le sucre apparait au XIIème siècle avec la canne à sucre rapportée d'Orient par les Croisés. On l'appelle « sel sucré ». Comme les épices, c'est un produit très cher et luxueux réservé seulement aux rois et aux seigneurs. Il sert à confire les fruits qui seraient ainsi plus digestes. Les premières confitures et fruit confits apparaissent alors. On trouve également du sucre chez les apothicaires. En effet, à cette époque ce produit est considéré comme un remède ! Il soulage les douleurs de poitrine et de l'estomac. Il masque aussi le goût amer de certains médicaments.
Au XIIIème siècle, Saint-Louis impose la Trêve de Dieu, l'arrêt des guerres et des querelles de l'Avent à Noël. On y échange des petits cadeaux et plus tard des bonbons. La Trêve de Dieu deviendra la Trêve des Confiseurs.
Au XIVème siècle, les Papes s'installent en Avignon et deviennent experts en fruits confits. Une légende raconte que le pape Clément V aurait inventé le berlingot.
 
Drageries et épices de chambre
 
Au XVème siècle, seigneurs et rois offrent à leurs hôtes de marque des pâtes de sucres marquées de leurs armoiries, des dragées et des confitures, en signe de bienvenue. Un cuisinier lance la mode des « épices de chambre« , ancêtre des bonbons : il roule des graines, des pignons, des amandes, de la cannelle, du gingembre dans du sucre et les fait rissoler dans une poêle. Les invités les emportent dans leur chambre pour mieux s'en régaler. Les épices de chambre remportent un vif succès à la cour des rois. On se régale également de dragées, nougats et pralines après les repas pour digérer.
Différentes congrégations religieuses jouent un rôle important dans l'histoire de la confiserie. Elles élaborent leurs recettes de bonbons dont on peut encore se délecter comme par exemple les Anis de l'Abbaye de Flavigny ou les sucres d'orge des religieuses de Moret. Ces religieuses en cherchant à diminuer les souffrances de leurs patients mettent au point des médications conjuguant les vertus de l'orge et du sucre. À la cour de Louis XIV, ce sucre d'orge fait fureur ; soignant les mots de gorge, il devient l'allié des orateurs.
Au XVIIème siècle, la réglisse, les gommes, les pastilles aux fruits et marrons glacés apparaissent et se développent rapidement. Le mot «friandise» apparaît dans la langue française. Il vient du mot «frier», qui veut dire «brûler d'envie». Les gens de la bourgeoisie sont de plus en plus nombreux à brûler d'envie devant les dragées, sucettes, pastilles, fruits confits, pralines… des confiseurs qui ouvrent boutique à Paris.
 
Bonbon industriel
 
Le bonbon actuel apparait grâce au sucre de betterave au XIXème siècle, et sera enfin accessible à tous et non plus réservé à la bourgeoisie.
Après la deuxième guerre mondiale, c'est l'aire du bonbon industriel : formes nouvelles, couleurs variées, goûts étonnants, textures surprenantes.
Pourquoi le mot bonbon ne prend-il pas un m avant le b comme le voudrait la règle? « Bonbon » n'est pas d'origine latine ; il provient du langage de l'enfant qui répète que c'est « bon » « bon ».
En langage des signes, pour dire bonbon, on tape deux fois sur sa bouche avec l'index !
 
 
 
 

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