Bienvenus à cette nouvelle expérience!!!!!

Bonjour à tous et à toutes et bienvenus sur le blog du Département de français. C'est en septembre 2011 que l'on commence à démarrer et c'est avec un mélange d'appréhension et d'excitation qu'on s'y met.

Ce mode d'expression est en vogue sur internet, donc, nous allons en profiter.

Il n'y a pas que nous, Beatriz et Conchita qui allons écrire; à votre tour vous allez pouvoir y participer. Rassurez-vous!!!! On corrigera avant!!!!

Vous allez découvrir sur ce blog toute l'actualité, des conseils, des aides précieuses, etc.

Nous, on le crée mais il faut l'animer. On compte sur vous!!!!

martes, 24 de marzo de 2020

LA COCCINELLE


 
 
"La Coccinelle" est un petit poème extrait de la première partie des "Contemplations" qui est le grand poème lyrique de Victor Hugo. Le titre est original et déroutant : il a une connotation infantile et sans intérêt.

Or ce texte se présente comme une petite histoire répartie en cinq strophes composées de quatrins.
Les vers sont des heptosyllabes (huit syllabes). Ils sont cours et ont une forme légère.
Il s'agit d'une anecdote amusante qui est la mésaventure d'un baiser volé qu'Hugo transforme en baiser raté. Victor Hugo prend sur lui pour raconter une mésaventure personnelle. On découvre ici le Hugo lyrique.
Ce texte a l'apparence d'une fable, c'est un récit qui raconte l'apprentissage amoureux vécu par le jeune Hugo de seize ans. Cette fable met en scène la naïveté de l'adolescence sous la plume d'Hugo âgé alors de 54 ans.
Il parle de lui pour nous parler de nous.

Texte:

Elle me dit : Quelque chose
Me tourmente. Et j'aperçus
Son cou de neige, et, dessus,
Un petit insecte rose.


J'aurais dû, - mais, sage et fou,
A seize ans on est farouche, -
Voir le baiser sur sa bouche
Plus que l'insecte à son cou.


On eût dit un coquillage ;
Dos rose et taché de noir.
Les fauvettes pour nous voir
Se penchaient sur le feuillage.


Sa bouche fraîche était là ;
Je me courbai sur la belle,
Et je pris la coccinelle ;
Mais le baiser s'envola.


- Fils, apprends comme on me nomme,
Dit l'insecte du ciel bleu,
Les bêtes sont au bon Dieu,
Mais la bêtise est à l'homme.




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