Il y a cinquante ans, et plus précisément le 15 août 1967, disparaissait René Magritte l'une des figures de proue du mouvement surréaliste et de la scène artistique belge. Pour commémorer cet anniversaire, la commune de Jette, où l'artiste vécut de 1930 à 1954 (rue Esseghem), a décidé de mettre sur pied une année «Magritte 50».
L'inauguration officielle de l'Année Magritte a eu lieu le 11 mars dernier «dans l'auberge-galerie d'art surréaliste où Magritte avait l'habitude de s'asseoir, c'est-à-dire à ‘La fleur en Papier doré’ au centre de Bruxelles (Rue des Alexiens 55)», peut-on lire sur le site de l'établissement.
En outre, le Cercle des collectionneurs jettois organise pendant le mois de mai un concours de peinture surréaliste dans le cadre du 50e anniversaire du décès du peintre.
René Magritte, né à Lessines en 1898 et qui résida également à Charleroi, Perreux-sur-Marne, Jette et Schaerbeek, nourrissait une passion à peine modérée pour les films de «Fantomâs» ainsi que les auteurs de romans policiers comme Edgar Allan Poe, Maurice Leblanc ou encore Gaston Leroux. Pour ce qui est de la peinture, il sera, entre autres, influencé par l'Impressionnisme, notamment lorsqu'il suit les cours de l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles (1916-1920). Il fera, par la suite, la découverte du «Futurisme», un mouvement né en Italie au début du siècle dernier, qui rejetait la tradition esthétique au profit de la modernité.
Marié en 1922 à Georgette, qu'il a connue lorsque cette dernière avait 13 ans, Magritte assurera aussi son existence par le biais de «travaux» qu'il qualifia d'«imbéciles», à savoir des affiches (notamment pour les salles de cinéma) et dessins publicitaires. Puis, il découvre un tableau de Giorgio De Chirico. C'est une véritable révélation. En effet, le maître de l'art métaphysique lui fait comprendre que la question n'est pas de savoir comment peindre mais bien ce qu'il faut peindre. L'«idée» devient donc pour Magritte le nerf de la guerre artistique bien plus que l'esthétique pure.
Un groupe surréaliste va se créer à Bruxelles et il en sera. «La fleur en papier doré» est l'un de ses lieux de ralliement.
D'abord mal perçu dans la capitale belge, Magritte va partir pour Paris où il passera trois années très productives. Mais en août 1930, il rentrera à Bruxelles où il commencera à exposer régulièrement, mais aussi à New York (1936) et à Londres (1938). Selon des estimations récentes, René Magritte a réalisé entre 1.000 et 1.500 peintures.
Ma source: lavenir.net
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