Dans l'enseignement français, une classe préparatoire est une filière supérieure publique, accessible après l'obtention du baccalauréat et qui permet de suivre des cours spécifiques à une matière avant d'entrer dans une grande école de type université pour l'étudier.
Exemple : J'ai suivi une classe préparatoire d'arts plastiques avant de tenter ma chance aux Beaux Arts.
Pour aller plus loin:
Les brillants étudiants qui se décident après le baccalauréat à tenter le très très élitiste concours d’entrée à l'École normale supérieure doivent d'abord passer 2 ans – au minimum – en classe préparatoire littéraire, surnommée hypokhâgne en première et khâgne en seconde année.Un mot à l'orthographe très compliquée : K, H, A accent circonflexe, G, N, E. Inutile de vous dire que, justement, la majorité des Français qui n'a pas fait khâgne a bien du mal à l'écrire correctement. On croit bien reconnaître une origine grecque à ce mot, mais cherchez dans le Bailly "khagnos" (en caractères grecs) et vous ne trouverez rien.
Petite histoire : quand, à la fin 19ème siècle, la classe de rhétorique supérieure, ancêtre des prépas littéraires, fut créée, les étudiants qui préparaient le concours d'entrée à l'école militaire de Saint-Cyr, autre grande école française, en faisant force exercices physiques et équitation, se moquaient volontiers des étudiants qui se consacraient aux études littéraires, ces intellectuels blafards, bossus à force de se pencher sur les livres et qui négligeaient toute activité sportive. Ils se mirent à les appeler les "cagneux", un mot qui vient du latin "canis", le chien, et qui désigne ceux qui marchent avec les genoux rentrés en dedans tandis que les pieds s’écartent, un peu comme un jeune poulain, comme ça.
Mais un cagneux, ça ne se laisse pas faire ! Non sans humour, les cagneux reprennent au début du 20ème siècle cette appellation pour se désigner eux-mêmes, mais attention, ils transforment le vulgaire et péjoratif "cagneux" à coups de k, de h et d'un joli accent circonflexe en "khâgneux", une pure invention pseudo-grecque qui occulte l'origine du mot. Et peu à peu, le mot s'inscrit dans les mœurs. Voilà comment la seconde année de prépa littéraire est devenue "la khâgne", la première étant "l’hypokhâgne", "hypo" signifiant, en vrai grec cette fois, "en dessous".
Petite histoire : quand, à la fin 19ème siècle, la classe de rhétorique supérieure, ancêtre des prépas littéraires, fut créée, les étudiants qui préparaient le concours d'entrée à l'école militaire de Saint-Cyr, autre grande école française, en faisant force exercices physiques et équitation, se moquaient volontiers des étudiants qui se consacraient aux études littéraires, ces intellectuels blafards, bossus à force de se pencher sur les livres et qui négligeaient toute activité sportive. Ils se mirent à les appeler les "cagneux", un mot qui vient du latin "canis", le chien, et qui désigne ceux qui marchent avec les genoux rentrés en dedans tandis que les pieds s’écartent, un peu comme un jeune poulain, comme ça.
Mais un cagneux, ça ne se laisse pas faire ! Non sans humour, les cagneux reprennent au début du 20ème siècle cette appellation pour se désigner eux-mêmes, mais attention, ils transforment le vulgaire et péjoratif "cagneux" à coups de k, de h et d'un joli accent circonflexe en "khâgneux", une pure invention pseudo-grecque qui occulte l'origine du mot. Et peu à peu, le mot s'inscrit dans les mœurs. Voilà comment la seconde année de prépa littéraire est devenue "la khâgne", la première étant "l’hypokhâgne", "hypo" signifiant, en vrai grec cette fois, "en dessous".
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